Au Royaume
AMO : 40 maladies lourdes prises en charge
l’à¢ge de l’enfant couvert relevé de 6 à 12 ans

Beaucoup de nouveautés dans le dossier AMO. Suite au premier projet proposé par le gouvernement aux syndicats et aux réunions qui s’en suivirent, les parties se sont revues jeudi 2 décembre et ont trouvé un consensus sur certains points importants. Le premier concerne le panier de soins qui compte désormais 40 affections de longues durées (ALD) au lieu des 16 prévues dans le projet initial.
Concernant l’âge limite de la prise en charge des enfants, que le gouvernement proposait de fixer à six ans, il a fini par faire une concession en relevant cette limite à douze ans. Selon des sources à la primature, les syndicats ont eux aussi accepté de faire quelques petites concessions notamment sur les soins ambulatoires. Difficilement, précise-t-on, car les syndicats ont donné leur accord afin que ces soins ne soient pas intégrés dans l’AMO dès le départ (ce qui aurait de toute façon condamné le système à l’avance). Pour couper la poire en deux, le gouvernement, de son côté, s’est engagé à réfléchir à une solution pour leur intégration au plus vite et pas au bout de 5 ans comme prévu initialement. «Les soins ambulatoires ne sont pas définitivement exclus mais nous attendrons la fin de la première année pour avoir suffisamment de recul et décider si oui ou non il faut les couvrir», argumente une source proche du dossier.
Reste un point important : comment obtenir le basculement à l’AMO des salariés du privé faisant appel à des produits de couverture complémentaires commercialisés par des compagnies d’assurances. Selon les études réalisées par les commissions spécialisées, ces salariés représentent une population de 300 000 personnes mais surtout pèsent 60% des revenus. «Nous ne pouvons pas mettre en place une couverture la plus large possible en ignorant cette catégorie», estime un haut responsable
