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Au Royaume

Amine Tahraoui: Le Maroc compte 40 centres de prise en charge des personnes vivant avec le VIH

Le nombre des centres dédiés à la prise en charge des personnes vivant avec le VIH a quadruplé depuis 36 ans, atteignant 40 structures à travers le Royaume, a fait savoir vendredi à Agadir, le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Amine Tahraoui.

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S’exprimant lors de la cérémonie de célébration du 20ème anniversaire de la création du Centre référent d’Agadir pour la prise en charge du VIH, le plus grand à l’échelle nationale, M. Tahraoui a indiqué que 78 % des personnes vivant avec le VIH au Maroc connaissent désormais leur statut, contre 49 % en 2013, ajoutant que la couverture des traitements antirétroviraux est passée de 30 % à 75 % grâce à la stratégie « tester et traiter ».

Ces avancées sont le fruit d’un travail acharné et seront renforcées par le Plan Stratégique National Intégré 2024-2030, décliné au niveau régional pour un impact encore plus ciblé, a-t-il souligné.

Dans ce sens, M. Tahraoui a salué la Vision clairvoyante et l’engagement de SM le Roi Mohammed VI en faveur du renforcement du système de santé et de la lutte contre toutes formes d’exclusion sociale.

Crée en 2004, le Centre référent d’Agadir pour la prise en charge du VIHA assure actuellement le suivi de 5.288 personnes, dont 180 enfants moins de 15 ans, soit 33 % des personnes vivant avec cette pathologie.

Dotée d’une capacité litière de 22 lits, cette structure de santé qui mobilise des ressources humaines composées du personnel médical, paramédical et administratif, fera l’objet prochainement de travaux de réaménagement avec l’appui du Conseil régional de Souss Massa.

Il s’agit également de la mise à jour des listes des personnes vivant avec le VIH (PVVIH), en améliorant l’accessibilité aux centres relais de la région Souss Massa (Tiznit, Taroudant) ainsi que les autres régions notamment Laâyoune, Dakhla et Guelmim.

Par ailleurs, il sera procédé à la mise à niveau et la certification du centre, et le renforcement de ses ressources humaines, ainsi que l’implication du secteur privé pour assurer la prise en charge des PVVIH.