Au Royaume
Abdelali Benamour demande l’arbitrage royal
La crispation dans le champ institutionnel de la concurrence s’accentue. Après avoir proposé, à plusieurs reprises, au gouvernement des modifications dans la loi 06-99 et ses décrets d’application et devant les fins de non-recevoir opposées par la Primature, Abdelali Benamour, le président du Conseil de la concurrence, a finalement décidé de s’en remettre à l’arbitrage royal. Entre autres doléances demandées par le président pour son conseil, le pouvoir d’auto-saisine, la possibilité de mener ses propres enquêtes et une autonomie financière par rapport au gouvernement. Il faut rappeler que, jusqu’à présent, le Conseil de la concurrence n’a qu’un rôle consultatif sur les enquêtes qui lui sont remises pour avis.