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A Casa le wali se met à  la com

Le nouveau wali du grand Casablanca, fraîchement nommé, organise sa communication. La Vie éco a appris auprès de sources à  la wilaya que Mhammed Dryef a fait part à  ses proches collaborateurs, il y a quelques jours, de son intention de se doter d’une équipe étoffée pour la communication et particulièrement les relations avec les médias.

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Le nouveau wali du grand Casablanca, fraîchement nommé, organise sa communication. La Vie éco a appris auprès de sources à la wilaya que Mhammed Dryef a fait part à ses proches collaborateurs, il y a quelques jours, de son intention de se doter d’une équipe étoffée pour la communication et particulièrement les relations avec les médias. L’événement mérite d’être signalé pour la simple raison qu’on a rarement vu un haut fonctionnaire, de surcroît pur produit du ministère de l’Intérieur, ayant des penchants de communicateur. D’autant plus que le ministère de tutelle n’a pas toujours été une référence en la matière. Si pour le moment aucune procédure officielle n’est lancée, les collaborateurs du wali auraient approché certains spécialistes de la communication à Casablanca, en vue de défricher le terrain. Ces «communicateurs» auraient été consultés dans le cadre d’une réflexion préalable portant notamment sur les aspects conceptuels et organisationnels : identification des besoins, définition des missions de la future cellule et de son organisation, définition et éventuellement recherche des profils adéquats…
Il semble donc que le wali a compris que la communication est un des principaux fronts sur lesquels il devra être performant. En effet, à ne voir que les derniers dossiers difficiles de la métropole, comme la crise des chevillards ou encore le cafouillage qui a suivi les événements du 16 mai, il est évident que la dimension «communication» pèse de tout son poids dans la gestion des crises. Maintenant, la question qui reste posée est de savoir si le choix du wali de communiquer reflète l’existence d’une réelle stratégie pour la ville. Espérons que c’est le cas et que la communication à la wilaya ne sera pas un simple effet de mode.