Au Royaume
7,5% de l’encours des crédits bancaires est compromis
L’atterrissage des créances en souffrance se poursuit. L’on s’achemine pour l’ensemble de l’année 2015 vers une aggravation des crédits douteux autour de 10%, à plus de 57 milliards de DH (ils sont en hausse de 9,3% sur les 11 premiers mois de l’année).

Si elle reste impressionnante, cette progression est nettement moins prononcée que les années passées. En 2014, on en était à une dégradation de 20% et même de 25% une année auparavant. Le hic c’est que les crédits ont quasiment fait du surplace l’année passée (+0,2% à fin novembre). Mécaniquement, le taux des créances en souffrance dérape. De 6,8% à fin 2014 il monte à 7,5% sur l’avant-dernier mois de 2015. Comme l’on pourrait s’en douter, les entreprises ont la plus grande part de responsabilité dans cette dégradation, étant donné qu’elles ont vu leurs créances compromises croître de 13%, à 33 milliards de DH (57% du total de créances en souffrance). Les particuliers figurent comme bien meilleurs payeurs avec tout de même une hausse de 4,8%.
