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Au Royaume

50% de droits de douane sur le blé à  partir du 1er juin

Les droits de douane baisseront quand la production nationale sera écoulée.

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Comme chaque année à la veille de la récolte céréalière, les mesures de sauvegarde tarifaires sont de retour. A partir de ce 1er juin, les importations de blé, aussi bien dur que tendre, totalement exonérées depuis le début de l’année, seront soumises à des droits de douane de 50%.

Objectif affiché : protéger la production nationale. En d’autres termes, quand la totalité de la production nationale sera écoulée, soit 50 Mq environ, au mois de septembre ou octobre, on devrait revenir au taux «zéro», ou du moins à un taux bas.

Il faut dire que les temps ont changé, en ces moments de flambée des cours mondiaux. Avant, en période normale, c’est-à-dire hors période de sauvegarde, les droits de douane étaient de 60% et passaient parfois à 110% au moment de l’arrivée de la récolte nationale sur le marché.

Au sein de la profession, la hausse des droits de douane est jugée inutile. En effet, compte tenu de la persistance de l’envolée des prix à l’international, beaucoup se posent la question de savoir à quoi cela servirait de «remettre en place» une protection tarifaire, puisque, de toutes les manières, les prix à l’international sont eux-mêmes suffisamment dissuasifs ! On s’en doute bien, cette question n’échappe pas aux décideurs, mais ceux-ci disent vouloir «parer à toute éventualité».

Ce n’est pas tout. Un opérateur rappelle, en plus, que dans les accords avec les Etats-Unis et l’Union européenne il est bien précisé que le Maroc ne doit pas importer de blé pendant cette période d’écoulement de la récolte locale.