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Réalisations semestrielles en faible progression pour l’opérateur historique

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C’est une première pour l’opérateur histrorique des télécommunications, Maroc Telecom. Les résultats semestriels du groupe, publiés le 29 juillet dernier, font état d’une faible progression, pour ne pas dire régression dans certains postes, constituant les premières réalisations mitigées de l’opérateur depuis son introduction en Bourse en 2004. Nul ne peut le contester, les effets de la crise et de la forte concurrence se sont fait ressentir sur le compte de résultats du groupe, ce qui devrait changer l’opinion des investisseurs et des opérateurs du marché financier sur la valeur.
Le chiffre d’affaires consolidé de Maroc Telecom s’est établi à 14,58 milliards de DH au 30 juin 2009, en hausse de 1,9% seulement par rapport à la même période de l’année dernière. Ce faible taux de croissance, l’opérateur n’aurait même pas pu le réaliser si ce n’était la bonne résistance de l’activité mobile au Maroc et des filiales à l’international. En effet, la croissance du chiffre d’affaires au Maroc se limite à 0,5%, et celle de l’activité fixe et internet à 0,2% seulement. Le segment mobile a progressé pour sa part de 1%, avec un parc clients maintenu au même niveau que le premier semestre 2008. Quant aux filiales, Mauritel a enregistré une croissance de 8,8% de son chiffre d’affaires, Onatel une hausse de 16,6% et Gabon Telecom une progression de 12,2%. Il est clair, la conjoncture économique défavorable, le contexte fortement concurrentiel et l’environnement réglementaire plus contraignant dans lesquels évolue l’opérateur ne lui permettent plus de réaliser un taux de croissance proche des 10%.
Sur le plan opérationnel, le résultat d’exploitation consolidé s’est établi à 6,55 milliards de DH, en baisse de 1,7% par rapport à juin 2008. Une régression que le management de Maroc Telecom s’explique par «l’accroissement des efforts commerciaux nécessaires à la stimulation du marché et du développement du réseau qui s’est traduit par une hausse des coûts de maintenance et des amortissements». Le groupe avance, pour confirmer ses propos, le résultat opérationnel avant amortissements qui ressort en  hausse de 1%. Notons toutefois que le second trimestre de 2009 a été plus dur pour l’opérateur, vu que son résultat d’exploitation a baissé de 6,3% durant cette période. Cela dit, malgré cette contre-performance, la marge opérationnelle s’établit au même niveau que l’année dernière, à 44,9%, et le résultat net part du groupe ressort à 4,64 milliards de DH, en hausse de 2,6%.
S’agissant de la trésorerie, l’opérateur ne jouit plus d’un matelas financier aussi conséquent qu’auparavant. Avec le paiement d’un dividende de 9,5 milliards de DH et des investissements de plus de 1,6 milliard, la trésorerie nette ressort même dans le rouge, à -5,3 milliards. Enfin, côté perspectives, elles ont été nettement revues à la baisse. Le groupe ne table en effet que sur une croissance de 2% de son chiffre d’affaires au titre de l’année 2009, à périmètre constant (hors Sotelma).

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