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OPCVM : sept nouveaux fonds approuvés par le CDVM

Le Conseil déontologique des valeurs mobilières (CDVM) a visé, à  la fin de la semaine dernière, les notes d’information de sept nouveaux Fonds communs de placement (FCP) créés par BMCE Capital Gestion et CD2G, la société de gestion du groupe CDG.

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Le Conseil déontologique des valeurs mobilières (CDVM) a visé, à la fin de la semaine dernière, les notes d’information de sept nouveaux Fonds communs de placement (FCP) créés par BMCE Capital Gestion et CD2G, la société de gestion du groupe CDG.
Le premier gestionnaire a lancé un seul fonds nommé Capital Taalim. Il s’agit d’un FCP obligations moyen et long termes (investi à hauteur de 90% dans les produits de taux), commercialisé auprès de BMCE Bank et de BMCE capital et ayant pour objectif d’offrir aux souscripteurs une rentabilité comparable à celle du marché obligataire, avec un horizon de placement de quatre ans. Les souscripteurs concernés sont les personnes physiques et morales ainsi que la Fondation Mohammed VI de promotion des œuvres sociales, de l’éducation et de la formation.
Quant à CD2G, elle a lancé six fonds dont deux monétaires, deux obligataires, un diversifié et un dernier investi en actions. CAM Cash et CAM Monétaire Plus offrent une rentabilité et une liquidité comparables à celles du marché monétaire. La durée de placement recommandée par le gestionnaire est de six mois. CAM Performance et FCP Education ont les mêmes caractéristiques que le Fonds de BMCE Capital Gestion. CAM Optimum offre une rentabilité comparable à celle du marché des taux et du marché boursier, avec un horizon de placement de quatre ans et, enfin, CAM Stratégie, fonds investi en actions, offre une rentabilité similaire à celle du marché boursier, avec une durée de placement recommandée de cinq ans. Les parts des six fonds sont commercialisées auprès du Crédit Agricole Maroc et de CD2G pour le FCP actions.

HPS-Involys : évolutions contrastées des deux valeurs technologiques

Les deux nouvelles valeurs du secteur des NTIC, HPS et Involys, ont eu des parcours boursiers contradictoires depuis leur introduction. En effet, après avoir été réservée à la hausse durant quatre séances et atteint le pic de 460 dirhams le 22 décembre dernier, Involys n’a pas cessé de baisser pour s’établir mardi 9 janvier à 355 dirhams, soit -15,6% par rapport à son cours de première cotation (420 dirhams). Le cours de la société reste, toutefois, supérieur à son prix d’introduction (316 dirhams) de 12,3%.
Contrairement à cette évolution, le cours de la société HPS a connu une augmentation fulgurante depuis le 27 décembre, date de la première cotation de la valeur. A 1 724 dirhams le mardi 9 janvier, elle enregistre une progression de 52,6% par rapport au cours de sa première cotation le 29 décembre (1 130 dirhams), et de plus de 102% par rapport à son prix d’introduction (850 dirhams).
Un analyste financier de la place explique les évolutions contrastées de ces deux valeurs nouvellement introduites et appartenant au même secteur, par deux facteurs. Le premier est le fait qu’HPS est cotée au continu, et offre donc plus de liquidités aux investisseurs, alors qu’Involys est cotée au Multifixing, ce qui présente un risque d’illiquidité à terme. Le deuxième facteur est relatif aux fondamentaux des deux sociétés, dans la mesure où HPS affiche, dans son business-plan prévisionnel, des taux de marge nette supérieurs à ceux de la société Involys. Ceci, précise l’analyste, «a poussé les investisseurs à se désengager de la deuxième pour se positionner sur la première».