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Maroc Telecom : chiffre d’affaires en baisse de 2% au 30 septembre

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Les résultats de l’opérateur historique Maroc Telecom poursuivent leur décrue. Au 30 septembre, le chiffre d’affaires du groupe s’est contracté de 2% sur une année glissante, à 23,2 milliards de DH, et ce, malgré un accroissement de 10,9% de la base clients à 27,8 millions et une augmentation de 24% de l’usage sortant. Il faut dire l’importante baisse des prix dans le mobile, suite à une concurrence de plus en plus rude dans le secteur, n’a pas manqué d’affecter les revenus du groupe au niveau du marché local. L’activité sur ce marché a reculé de 3,5%. Elle a partiellement été compensée par la bonne tenue du chiffre d’affaires des filiales africaines (+8,6%).
Compte tenu de la baisse du chiffre d’affaires et de la poursuite d’importants investissements dans les réseaux et les systèmes, le résultat opérationnel consolidé de Maroc Telecom se déleste de 9,3% par rapport à septembre 2010, pour se fixer à 9,5 milliards de DH. Malgré ce recul, la marge d’exploitation reste à un niveau élevé : 40,9%.
Notons que les perspectives de fin d’année ont été maintenues par le management de l’opérateur, à savoir un chiffre d’affaires en léger recul et une marge opérationnelle comparable à celle du premier semestre 2011.

La circulation fiduciaire repart à la hausse : +13,7% à fin octobre

Après avoir marqué le pas en septembre, la circulation de pièces de monnaie et de billets de banque est repartie à la hausse en octobre. Elle a en effet enregistré une augmentation de 1,4% d’un mois à l’autre, passant à 165,7 milliards de DH. Depuis le début de l’année, ce volume est en expansion de 8,9%.
Cette hausse de la circulation fiduciaire, conjuguée à la poursuite de la baisse des avoirs extérieurs nets de Bank Al-Maghrib (169,8 milliards de DH à fin octobre, soit un recul de 9,4% depuis le début de l’année), a aggravé la situation de la liquidité sur le marché interbancaire. La position structurelle de liquidité est passée d’un déficit de 8,8 milliards de DH en septembre à 13,1 milliards de DH de déficit en octobre, sachant que le système était excédentaire de 20 milliards à fin 2010. En soustrayant de cette position le montant de la réserve monétaire obligatoire des banques, le déficit de liquidité se monte ainsi à 35 milliards de DH à fin octobre, contre 30 milliards en décembre et seulement 4,2 milliards à fin 2010.

Centrale Laitière : risque de baisse du cours à 1 200 DH d’ici fin 2011

Le titre Centrale Laitière a évolué dans une tendance haussière depuis début 2009. Son cours a augmenté de 106% jusqu’au 14 novembre, passant de 645 DH à 1 330 DH, sous l’effet de la rareté du titre en Bourse et de l’engouement des investisseurs, compte tenu de la nature anti-cyclique de l’activité de la société. Cependant, en juillet 2011, la valeur a techniquement rompu avec cette tendance et s’est inscrite dans une consolidation baissière à court terme, sachant que son orientation à moyen terme reste haussière, de l’avis des analystes.
Pour Upline Group, et sur la base d’une analyse chartiste, si le titre Centrale Laitière parvient à casser le seuil de résistance de 1 400 DH avec des volumes de transaction significatifs, le cours de l’action devrait s’orienter vers un objectif de 1 600 DH. L’ouverture d’une position à l’achat une fois ce seuil franchi est donc recommandée. Par contre, si le test des 1 400 DH échoue, le cours devrait s’orienter vers les 1 200 DH d’ici la fin de l’année.