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Le groupe BMCE crée une filiale spécialisée dans l’affichage dynamique
Après l’installation d’un écran géant sur …
Après l’installation d’un écran géant sur sa tour du boulevard Hassan II (voir photo), le groupe BMCE fait son entrée officielle dans l’ère nouvelle des techniques de communication dynamique en créant Med Capital Communication, une filiale dédiée aux solutions médias et à la diffusion. Le groupe compte en effet instaurer l’affichage dynamique dans les agences bancaires et les salles d’attente, lieux qu’il estime idéal pour informer, fidéliser, vendre, distraire, accueillir et orienter sa clientèle actuelle et potentielle et ce de manière ciblée.
Pour ce faire, le groupe BMCE opte, comme cité plus tôt, pour l’affichage dynamique, solution multimédia fonctionnant en temps réel et permettant la diffusion d’informations sur écrans, de messages illustrés et animés, de pages Internet, de publicités, de séquences vidéo, d’informations graphiques ou rédactionnelles. Le transfert et la mise à jour de l’ensemble de ces contenus se fera en temps réel par Internet. Med Capital Communication est en charge de la gestion et de la promotion des outils d’affichage, à savoir l’écran géant et le réseau d’affichage en agence. Par ailleurs, si la diffusion au niveau de l’écran géant est déjà opérationnelle, le déploiement de l’affichage dynamique «BMCE TV» au niveau des agences démarrera prochainement.
Selon le dernier état sur la situation des banques, arrêté au 31 mai 2006 par le GPBM (Groupement professionnel des banques du Maroc), les ressources du secteur bancaire totalisent 389,3 milliards de dirhams. Ce chiffre est en progression de 0,11% par rapport au mois d’avril, de 1,35% depuis le début de l’année, et de 9,38% par rapport au mois de mai 2005.
Les dépôts de la clientèle, qui représentent plus de 95% de ces ressources, ont crû à fin mai de 1,82% depuis le début de l’année et de 11,15% par rapport à la même période en 2005. Les titres de créance émis, regroupant entre autres les TCN et les obligations, et représentant plus de 3,5% du total des ressources, ont par contre baissé de 5,4% par rapport à mai 2005, même s’ils ont enregistré une hausse de 8,9% depuis le début de l’année.
Si le rythme d’augmentation des ressources a été de cet ordre, il n’en a pas été de même pour les crédits à l’économie. Ces derniers, qui totalisent 279,4 milliards de dirhams, ont en effet baissé de 0,27% depuis le début de l’année, et n’ont crû par rapport à mai 2005 que de 3,83%. La principale raison est que les créances sur la clientèle, représentant 91% de ces emplois, ont enregistré une baisse de 0,67% depuis le début de l’année et n’ont connu qu’une hausse de 3,33% par rapport à la même période de 2005.
Il semble que ce soit la fin de la période de chute continue qu’a connue la Bourse de Casablanca et qui a duré jusqu’à la mi-juin dernier. Le Masi a en effet progressé de 12% du 13 juin au 4 juillet, portant sa performance annuelle de 18,5% à 32,7%. Quant au Madex, il s’est hissé de 12,8% entre les deux dates, pour une performance annuelle, au 4 juillet, de 36,6%.
Selon un analyste d’une société de Bourse de la place, plusieurs éléments expliquent la reprise du marché. D’abord, les investisseurs ont commencé à réinjecter dans le marché le reliquat de leurs importantes souscriptions au titre de l’introduction du groupe Addoha, vu que le taux de satisfaction de la demande a été faible. Ensuite, poursuit l’analyste, une grande partie des dividendes distribués par les sociétés cotées depuis juin a été réinvestie sur le marché. De plus, les investisseurs, locaux et étrangers, ont jugé opportun de s’approvisionner aujourd’hui, vu que les cours des différentes valeurs sont désormais à des niveaux intéressants.
