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Iran et Bolivie ont poussé le prix du baril de pétrole au-dessus de 73 dollars

La flambée des cours du brut a été accentuée cette semaine par l’annonce de la nationalisation des champs d’hydrocarbures de la Bolivie, dans un contexte toujours dominé par les craintes liées à la crise du nucléaire iranien. Suite à cela, le baril de light sweet crude à New-York pour livraison en juin a dépassé les 73 dollars. Mais les analystes jugent que les cours ont réagi d’une façon exagérée à cette annonce, car la production de pétrole en Bolivie demeure très faible. Le pays produit 42 000 barils de pétrole par jour, sur 84 millions par jour produits dans le monde, soit 0,05 %, et consomme la totalité de sa production, selon les données de la CIA. «Cette annonce est venue donc accentuer le comportement spéculatif sur le marché, sans pour autant avoir beaucoup d’importance», affirme un analyste du marché pétrolier. La principale crainte reste, selon lui, le dossier nucléaire iranien.
