Epargne
Le résultat net de Fertima s’améliore tout en restant déficitaire
2009, année de transition, a été très difficile pour Fertima, mais elle a semé les graines d’un bon exercice 2010. Les revenus progressent de 4% et le déficit net a été réduit à 5 MDH.

Commençons par un petit rappel : Fertima avait enregistré en 2009 une baisse de 13% de son chiffre d’affaires et une perte sèche de 63 MDH. Cela était dû à l’arrêt brutal de la commercialisation de certains types d’engrais, à la fluctuation des cours mondiaux et au poids de l’endettement de la société. Depuis, Fertima s’est lancée dans un ambitieux programme devant la positionner comme «intégrateur de solutions pour le monde agricole». Elle a ainsi mis en place, en 2010, une nouvelle politique commerciale, plus proactive, et lancé plusieurs projets organisationnels structurants (ERP, nouvelles procédures de travail, comités transversaux dans l’ensemble des sites…). Un effort qui a porté ses fruits et a même, pour la partie commerciale, fait avancer la campagne d’hiver en stimulant la demande du marché. Le chiffre d’affaires s’en est trouvé porté à 692,5 MDH, en hausse de 4%. Le résultat net, quant à lui, s’améliore de 58 MDH par rapport à 2009. Mais il reste négatif, même si la perte est désormais limitée à 5,8 MDH. Signalons que ce résultat a été, d’une part, dopé par des produits de cession de certaines immobilisations non nécessaires à l’exploitation, et, d’autre part, minoré par une provision de 30,5 MDH relative à un avoir fournisseur non confirmé, traînant depuis 2008.
2011 devrait connaître la poursuite de cette dynamique. A travers d’abord l’investissement dans une nouvelle plateforme logistique et industrielle sur une vingtaine d’hectares à Jorf Lasfar, où il sera notamment question de développer des formules sur-mesure d’engrais nées des efforts de recherche et de développement de la société. Grâce ensuite aux retombées positives attendues des différents programmes du Plan Maroc Vert, et spécialement Tanmia Filahia, garantissant aux agriculteurs le rachat de leur récolte et l’amélioration du rendement de leurs terres.
