Epargne
La fusion avec la Monégasque Vanelli porte ses fruits
La société absorbée par Unimer a généré plus de 40% du chiffre d’affaires du nouvel ensemble, lequel a progressé de 13,6% en 2010. La rentabilité opérationnelle a été fortement améliorée.

Pour sa première communication financière au 31 mars, après le changement de la date de clôture de l’exercice comptable afin de coller à l’année civile, Unimer publie des réalisations plus que satisfaisantes au titre de 2010. D’une façon exceptionnelle donc, les comptes portent cette année sur neuf mois d’activité (avril à décembre), et seront comparés à neuf mois également de l’exercice clos le 31 mars 2010.
Le chiffre d’affaires de la société s’est établi 444,6 MDH, en progression de 13,6% par rapport à mars 2010. La Monégasque Vanelli, société obsorbée au courant de l’année dernière, y contribue pour 183 MDH, soit plus de 40% de l’activité globale. Cette nouvelle activité porte sur les semi-conserves d’anchois. Celle-ci, ainsi que l’activité historique d’Unimer, à savoir la conserve de sardine, se sont bien comportées en 2010, avec des débarquements importants qui ont limité l’impact d’une campagne de pêche tardive et irrégulière.
Le résultat d’exploitation du nouvel ensemble s’apprécie, lui, de 21%, à 62,7 MDH, ce qui fait gagner à la marge opérationnelle près d’un point, à 14,1%. Cette performance résulte, outre de la bonne tenue de l’activité, de l’amélioration du rendement de la matière transformée et de l’augmentation de la productivité de la main-d’œuvre. Néanmoins, à cause du doublement de la charge d’intérêts suite à l’acquisition de la Monégasque, et de la non-récurrence de certaines plus-values exceptionnelles constatées en 2009, le résultat net limite sa progression à 6,7% pour s’établir à 48 MDH. Par conséquent, la marge nette perd 0,7 point, à 10,8%.
Notons que le management d’Unimer a décidé de distribuer aux actionnaires un dividende de 3 DH par action, soit un dirham de moins qu’en 2009.
