Epargne
Involys revient de loin malgré la modestie de ses chiffres
L’exercice 2012 sera certainement meilleur après la signature d’un important contrat avec le Gabon, portant sur plus de 60 MDH, dont 5 MDH de récurrent annuel.
Le chiffre d’affaires d’Involys a régressé de 7,6% en 2011 pour s’inscrire à 27,4 MDH. Un recul inattendu après un premier semestre largement satisfaisant où ce baromètre de l’activité avait connu une hausse de… 76,4% par rapport au 1er semestre de 2010. Les dirigeants de la société imputent cela au glissement de signature de certains contrats à début 2012.
Mais si l’activité est en repli, ce n’est pas le cas des résultats. Le résultat d’exploitation qui était légèrement négatif à fin décembre 2010 est aujourd’hui excédentaire à 1,5 MDH. Involys a en effet réduit ses charges d’exploitation de près de 9% et, particulièrement, la masse salariale qui a subi une coupe de 6% pour atteindre 17,4 MDH.
En découle un résultat net de 0,8 MDH, en amélioration de 1,5 MDH par rapport à 2010. Notons que, malgré la modestie de ce bénéfice, Involys revient de loin puisqu’il y a deux ans encore, elle affichait un déficit de 7 MDH.
La société se dit confiante en le potentiel de ses solutions à la fois sur le marché domestique qu’à l’export. C’est ce qui explique le maintien d’un investissement de 6,2 MDH réservé à la recherche et au développement, domaine fondamental pour l’activité de toute société informatique.
Forte d’une assiste financière saine (61,5 MDH de fonds propres et endettement nul), Involys table sur une évolution significative en 2012. Surtout qu’elle commence à cueillir les premiers fruits de son investissement en Afrique. Involys a signé ses premiers contrats au Sénégal, en Côte d’Ivoire et au Togo. Mais son contrat le plus emblématique est celui qui a été signé en ce début d’année avec l’Etat du Gabon. D’un montant de 5,4 millions d’euros (plus de 60 MDH), dont un demi-million de récurrent annuel, il a porté sur la mise en place d’un système intégré pour la gestion des budgets des dépenses et du patrimoine immobilier et mobilier de cet Etat.