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Epargne

DLM légèrement impacté par la crise en 2009

Malgré un carnet de commandes bien rempli, le spécialiste des installations industrielles lourdes n’augmente son chiffre d’affaires que de 11,7%. Il table sur une année 2010 meilleure.

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L’activité de Delattre Levivier Maroc (DLM) n’a pas été épargnée par la crise. Malgré un carnet de commandes bien rempli début 2009, le spécialiste des installations industrielles lourdes clôture l’année avec un chiffre d’affaires qui ne progresse que de 11,7%, à 532 MDH. Le management de la société le reconnaît : l’environnement économique était défavorable et les effets de la crise ont été fortement ressentis au cours du quatrième trimestre 2009.
Mais ce n’est pas tout. Des éléments opérationnels et fiscaux sont venus aggraver la situation pour DLM. En effet, le résultat d’exploitation n’augmente que de 6,8%, passant de 33,6 MDH en 2008 à 35,9 MDH en 2009.  Une évolution moins importante que l’activité due à l’importance des dotations aux amortissements enregistrées en 2009 suite au démarrage de la nouvelle usine de Tit-Mellil de la société. Ceci a impacté la marge opérationnelle qui se déleste de 0,3 point, à 6,7%. Et compte tenu d’une charge non courante liée à la TVA sur des créances irrécouvrables déjà provisionnées, le résultat net de 2009 perd 2,8% pour s’établir à 21,2 MDH. En dépit de ce contexte difficile, DLM distribuera un dividende de 21 DH par action.
En termes de perspectives, l’année 2010 est attendue pour être meilleure que 2009. Le report du carnet de commandes au 1er janvier 2010 s’élève en effet à 887,8 MDH, assurant à la société un chiffre d’affaires d’ores et déjà conforme aux attentes. Au Maroc, le lancement effectif de plusieurs projets (éoliennes, Jorf Lasfar, OCP…) donnent en plus de bonnes perspectives pour l’exercice. Enfin, à l’étranger, le retour d’un prix du baril de pétrole à plus de 75 dollars devrait relancer les investissements dans l’exploration et la production pétrolières dont la progression est estimée à 11% en 2010.