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Delta Holding : Un conglomérat qui monte en puissance

Le holding contrôlé par la famille Fahim dope sa croissance et préserve ses marges. Malgré le doublement de l’endettement pour financer des acquisitions, ses finances demeurent saines.

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Delta Holding 2012 05 14

Désormais seul poids lourd du compartiment Holdings à en Bourse, Delta Holding honore ce nouveau statut avec une performance des plus louables en 2011 grâce à une croissance vigoureuse, tant interne qu’externe, et une rentabilité plus qu’honorable. En témoigne d’abord l’évolution du chiffre d’affaires consolidé qui s’établit à 2,8 milliards de DH, marquant une hausse de 27% en périmètre courant et 20% en comptes pro-forma.

Ce qui dénote du bon comportement aussi bien des «anciennes» activités que des nouveaux contributeurs que sont la Société Sel de Mohammédia (SSM) acquise à 51% dans le cadre d’une privatisation et Africbitumes, une joint-venture créée fin 2010 avec la Samir. Dans ce sillage, le bon comportement des différents pôles d’activité a fait bondir l’excédent brut d’exploitation de 37%, à 576,8 MDH, et le résultat d’exploitation courant de 32%, à 465,5 MDH (l’effort d’investissement additionnel et le surplus d’amortissements qu’il génère explique l’écart dans les progressions).

Enfin, le résultat net part du groupe s’apprécie de 31%, à 329,4 MDH, ce qui maintient le ROE au niveau très confortable de 18%. Au niveau bilanciel, le fabricant de matériaux de construction a dû surélever considérablement le mur de sa dette en y rajoutant un pan de 265 MDH contracté pour sa croissance externe, ce qui hisse l’encours de l’endettement consolidé à 489 MDH contre 234 MDH à fin 2010. Cependant, la structure financière demeure assez confortable avec un gearing qui dépasse à peine les 50% (53,2%). Seule ombre du tableau, le bénéfice net 2011 du holding contrôlé par la famille Fahim reste en retard de 7% par rapport à ce qu’il devait être déjà une année auparavant selon le business plan 2007-2010 de l’IPO de 2008. Mais en chiffre d’affaires, le compte est plus que bon. Aux investisseurs d’en juger. 

Com’ese

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