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Epargne

Delta Holding toujours en avance par rapport à  son business-plan

Le holding réalise un exercice 2009 remarquable où croissance se conjugue avec préservation des marges. Seul bémol : une forte dépendance au pôle Infrastructure.

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Pour le second exercice d’affilée, le holding contrôlé par la famille Fahim est en avance encore une fois par rapport au business-plan de son IPO de mai 2008. A commencer par le chiffre d’affaires consolidé qui a bondi  de 10,3% à 1,96 milliard de DH (contre 1,92 milliard budgété). Une performance à laquelle contribue essentiellement l’activité commerciale avec des ventes de marchandises en hausse de 76%, à 598 MDH.
Conjugué aux effets de réduction des coûts et de synergies entre les cinq pôles d’activité (infrastructure, métallurgie, environnement, parachimie et services & immobilier), l’EBE consolidé se bonifie de 19,2%, à 377 MDH. Toutefois, à cause de l’effort d’investissement des filiales, notamment celles du Pôle métallurgie,  le résultat d’exploitation ne progresse que de 8%, à 313,3 MDH, ce qui ramène la marge opérationnelle à 15,9% (contre 16,3% en 2008).
Par ailleurs, l’amélioration de la trésorerie des principales filiales a permis de réduire, à dettes de financement quasi-égales, le déficit financier de -16,4 MDH à -5,5 MDH. Sur ce creuset de bonnes performances opérationnelles et financières, le résultat net part du groupe gagne 24% en s’établissant à 215,6 MDH, ce qui correspond à une rentabilité remarquable des fonds propres (ROE) de 18,4%.    
Autre indicateur de solidité de Delta Holding, le gearing (endettement net/fonds propres) ne dépasse guère le niveau assez faible de 7,5%, ce qui atteste d’une grande capacité de levée de fonds.
Au demeurant, les performances 2009 et l’accélération de la conquête africaine jettent les jalons d’un groupe en forte croissance, à capacité bénéficiaire élevée et ayant une marge de manœuvre importante pour financer les investissements futurs ou d’éventuelles opérations de croissance externe. Seul faiblesse à signaler : une forte dépendance à un seul pôle, celui de l’infrastructure.