Epargne
CDM reprend le chemin d’une croissance rentable
Grà¢ce à un gain de parts de marché sur les crédits, une meilleure productivité et une réduction du coût du risque, Crédit du Maroc affiche un exercice 2009 satisfaisant.

Après une année 2008 assez mitigée avec une rentabilité fortement écornée à cause du passage aux normes IFRS, le petit poucet des filiales marocaines des banques parisiennes, Crédit du Maroc (CDM), réalise une performance des plus honorables en 2009.
En effet, avec un résultat net part du groupe en progression de 16,6%, à 421,8 MDH, et une rentabilité des fonds propres en amélioration de 1,4 point, à 16,4%, CDM retrouve son profil de banque de croissance rentable et modérée avec une optimisation scrupuleuse des fonds propres. En atteste, pour ce dernier point, le ratio fonds propres/PNB qui, en se situant à 1,5, est l’un des plus faibles du secteur.
Cette croissance a eu le mérite en 2009 d’être également vertueuse, puisque l’amélioration du résultat net commence par le PNB qui s’est bonifié de 9,3%, à 1,8 milliard de DH, malgré une forte décélération de la collecte des dépôts et l’envolée qui en a résulté du coût des ressources à cause d’un recours plus fréquent au marché monétaire. Il faut dire qu’avec une distribution de crédits qui a progressé de 14% (contre +10% pour le secteur bancaire), CDM a gagné des parts de marché précieuses qui ont empêché la dégradation des marges.
Outre cette résistance au niveau du PNB, la performance de l’exercice écoulé a profité d’un triple effet favorable. D’abord, un gain appréciable de productivité, avec un coefficient d’exploitation qui baisse de 1,1 point, à 48,2% et ce, malgré un effort accéléré de développement du réseau (ouverture de 30 nouvelles agences en 2009). Ensuite, un coût du risque qui se détend à 13,3% du PNB contre 15,3% un an auparavant. Enfin, les filiales consolidées améliorent leur contribution à la performance globale, grâce au bon comportement de CDM Assurances, Banque Internationale de Tanger Off Shore et CDM Leasing.
