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Créances en souffrance : Le rythme de progression ralentit de 2 points depuis 2021
Après une augmentation de 5,7% en 2021 et de 4,7% en 2022, l’encours des créances en souffrance s’est accru de 3,8% sur les six premiers mois de cette année. Le taux de risque, lui, ressort en légère hausse à 8,6%.
L’encours des créances en souffrance continue de s’alourdir, mais à un rythme moins soutenu que les deux dernières années. A fin juin, il a augmenté de 3,8% par rapport à fin juin 2022, pour atteindre 92,2 milliards de DH. En 2022, le stock de ces créances s’était aggravé de 4,7% en 2022 et de 5,7% en 2021. Cette hausse est tirée surtout par les entreprises non financières privées dont l’encours des dettes risquées s’est accru de 4,4% à 54 milliards de DH. En revanche, celui des ménages a limité sa croissance à 2,4% pour s’afficher à 37,6 MMDH.
Cependant, sur une année glissante, le stock des créances en souffrance ressort en progression continue. Globalement, il a augmenté de 5,7% par rapport à juin de l’année précédente, en raison notamment d’un alourdissement de 9,2% de l’encours auprès des entreprises. Les ménages, eux, maintiennent le rythme de hausse des créances risqués à 2,4%.
En tout cas, le taux de sinistralité a augmenté de 20 points de base, pour se situer à fin juin de cette année, à 8,6%, contre 8,4% en 2022.
