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Bourse : Une performance beaucoup moins importante que l’année dernière

Le marché boursier a bouclé la première moitié de 2017 sur une note positive. L’indice de toutes les valeurs a réalisé une performance de 3,2% (contre 7% au 1er semestre 2016).

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La Bourse de Casablanca

Cette évolution, certes satisfaisante, est moins forte que ce qu’espéraient les professionnels qui tablaient sur la poursuite de la tendance haussière ayant caractérisé le deuxième semestre de l’année dernière. En effet, au 1er semestre 2017, le Masi a évolué en deux temps : une première phase caractérisée par une hausse étalée sur les 10 premières séances de janvier, où l’indice avait atteint son plus haut niveau de 12 886,32 points, correspondant à une performance de 10,67% ; et une seconde phase, du 12 janvier à fin juin, où le MASI a perdu un peu plus de 6,75% de sa valeur. Cette évolution est due à des contre-performances enregistrées par quelques valeurs phares de la cote, notamment dans les secteurs bancaire, télécoms ou encore des bâtiment & matériaux de construction. Cette baisse a divisé les opérateurs du marché entre ceux qui la qualifient comme étant non justifiée sur le plan fondamental, compte tenu des bons résultats annuels des sociétés cotées à fin 2016 ; et les autres qui l’attribuent à l’annonce par certaines sociétés de dividendes moins élevés que prévus. En effet, les investisseurs ont grincé des dents après l’annonce des rendements peu attractifs proposés par certaines valeurs, notamment la Compagnie minière de Touissit (CMT) qui a annoncé un dividende par action de 48 DH contre 135 DH l’année dernière, ou encore LafargeHolcim Maroc qui a distribué 66 DH contre 86 DH l’exercice précédent. Les cours de ces deux valeurs ont perdu en l’espace de quelques séances 23% et 9% respectivement. En outre, d’autres paramètres n’auraient pas favorisé le maintien de la dynamique du marché boursier, à en croire les analystes. A savoir le report du vote de la Loi de finances qui aurait affecté le climat économique global, lui-même lié au retard de formation du gouvernement. Des incertitudes qui auraient calmé les ardeurs des investisseurs.  Par ailleurs, au second semestre, une distinction devra être faite entre le 3e et le 4e trimestre : Sauf événement majeur, le 3e trimestre devrait rester stable et n’aura rien d’exceptionnel, puisqu’il coïncide avec la période des congés estivaux. Pour sa part, le 4e trimestre devrait se démarquer et les investisseurs devraient en principe commencer à se positionner pour avoir un dernier trimestre dynamique. Bien entendu, des éléments devront être surveillés de près, notamment l’évolution de la masse bénéficiaire globale des sociétés cotées au 1er semestre de l’année en cours, la confirmation des perspectives de croissance économique et surtout la reprise des investissements de l’Etat suite au vote de la Loi de finances.

[tabs][tab title = » »]Risque l Très élevé Rentabilité l 3,2% en moyenne Fiscalité l 15% de la plus-value. Exonéré si le total des cessions n’excède pas 30 000 dirhams en un an[/tab][/tabs]