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BMCI : des résultats boostés par le recul du coût du risque

Les crédits augmentent de 3,7% alors que les dépôts marquent le pas. La pression sur les marges fait baisser légèrement le PNB n La baisse du coût du risque fait augmenter les bénéfices de 34%.

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BMCI

A fin juin 2017, le groupe BMCI parvient à améliorer ses indicateurs financiers, grâce essentiellement à un allégement du coût du risque.

Au volet commercial, les crédits à la clientèle consolidés affichent une amélioration de 3,7% par rapport à fin juin 2016, à 51,1 milliards de DH. Cette évolution intègre notamment une hausse des crédits à l’équipement (+23%), un recul des autres crédits (-10%) et une quasi-stabilité des crédits immobiliers. Notons que la nouvelle production des crédits amortissables marque un bond de 13% par rapport au 1er semestre 2016, notamment en crédits à l’équipement (+7%), en leasing (+11%), en crédit habitat (+12%) et en crédits à la consommation (+21%).

Pour leur part, les dépôts consolidés ressortent en quasi-stagnation (+0,1%), à 42,6 milliards de DH. Les dépôts à vue se sont établis à 30,7 milliards de DH (contre 30,9 milliards l’année dernière), les comptes d’épargne à 8,2 milliards (contre 8,3 milliards à fin juin 2016). En face, les dépôts à terme ressortent en progression de 8,9%, à 3,7 milliards.

Dans ces conditions, le taux de transformation consolidé s’établit à 119,9% (+1,7 pts).

Par ailleurs, les engagements par signature consolidés ont affiché une bonne progression de 8,1%, à 17,6 milliards de DH. Une hausse portée par les crédits documentaires (+14% à 4 milliards de DH) et des cautions de marché (+6% à 10,5 milliards de DH).

Sur le plan opérationnel, le PNB marque un léger recul de 0,8%, à 1,5 milliard de DH. Cette évolution comprend un léger repli de la marge d’intérêt de 0,1%, à 1,2 milliard de DH et des progressions de 0,4% de la marge sur commissions à 240,1 MDH et de 5,8% du résultat des activités de marché à 115,4 MDH.

Par pôle d’activité, le PNB est drainé à hauteur de 91,3% par la Banque de détail et de 3,6% par les sociétés de financement spécialisées ; le reste émanant de la Banque offshore (2%), des sociétés de gestion d’actifs (1%) et des autres activités (2,1%).

De leur côté, les charges générales d’exploitation ressortent en quasi-stagnation (+0,1%), à 791,1 MDH, établissant le coefficient d’exploitation à 51,6% (+0,5 pt). Le RBE recule, par ricochet, de 1,8%, à 740,6 MDH.

Au volet contentieux, les créances en souffrance brutes sociales s’allègent de 2,5%, à 6,2 milliards de DH, soit un taux de contentieux de 13,9% (-0,5 pt) tandis que les provisions qui s’y rapportent augmentent de 2,7%, à 4,8 milliards de DH, soit un taux de provisionnement de 77,9% (+3,9 pts). Profitant d’un allègement de 40,3% du coût du risque à 197,7 MDH, suite à la diminution de 44,5% des pertes sur prêts et créances irrécouvrables provisionnées à 167,2 MDH, le RNPG augmente au final de 34,1%, à 348,1 MDH.