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Attijariwafa bank : la «Meilleure banque au Maroc» honore bien son titre

Le groupe remporte cette distinction du magazine «Global Finance» pour la 9e année consécutive. La croissance du PNB de 5% confirme la bonne tenue de ses réalisations commerciales. La banque a répercuté l’effet du dénouement fiscal de Wafa Assurance sur son bénéfice qui a marqué une baisse de 8%.

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Attijariwafa bank 2014 03 31

Attijariwafa bank a été désignée «Meilleure banque au Maroc» par le magazine Global Finance. Ce titre, remporté chaque année depuis 2005, atteste de la solidité des fondamentaux du groupe et de la croissance régulière de ses résultats. Et les réalisations publiées récemment au titre de l’exercice 2013 confirment cette situation.

En effet, l’épargne globale collectée comprenant les dépôts, les actifs sous gestion et l’encours de la bancassurance s’est améliorée de 1,7% par rapport à l’exercice 2012 pour s’établir à 315,7 milliards de DH. Dans le même ordre de grandeur (1,3%), l’encours des crédits octroyés a progressé à 250,7 milliards de DH. Ce qui situe le ratio de transformation à 79% contre une moyenne sectorielle de 108%.

Ces performances s’expliquent par la dynamique commerciale du groupe, confortée par son large réseau de distribution qui a atteint 3 197 agences dont 79,4% au Maroc. La banque a réussi à attirer 394581 nouveaux clients, ce qui lui a valu le placement de plus de 436000 nouvelles cartes bancaires.

Dans ce sillage, le groupe a dégagé un produit net bancaire consolidé de près de 18 milliards de DH, en accroissement de 5% sur une année, grâce à la progression de la marge d’intérêt. Avec un poids de 59,2%, elle a crû de 5,4% pour atteindre 10,6 milliards de DH. Les deux autres composantes du PNB, à savoir la marge sur commission et le résultat des activités de marché, se sont, elles, appréciées respectivement de 4,7% et 8,5%, à 3,7 et 3 milliards de DH.

En dépit de l’engagement du groupe dans différents programmes d’investissement et de développement, les charges d’exploitation ont été contenues. Elles ne se sont alourdies que de 3,4%, à 7,2 milliards de DH, ce qui a contribué à améliorer le coefficient d’exploitation de la banque de 60 points de base, à 44,5%. Ainsi, le résultat d’exploitation est ressorti en hausse de 6% pour atteindre 9,9 milliards de DH.

Dans un environnement sectoriel toujours perturbé, Attijariwafa bank a enregistré une hausse du taux de contentialité (rapport entre les créances en souffrance et l’encours des crédits) de 1,2 point, à 6,3% alors que les autres banques affichent un taux moyen de 6,03%. Du coup, la banque a dû augmenter le niveau de ses provisions de 52,8% pour les porter à 1,8 milliard de DH, pour un taux de provisionnement de 64%. Au final, le résultat net part du groupe a marqué un repli de 8%, à 4,1 milliards de DH. En fait, la hausse du coût du risque n’est pas à elle seule à l’origine de cette contraction.

Le groupe a fait les frais du règlement d’un contrôle fiscal lié à Wafa Assurance et de l’effet sur une année pleine de la décote liée à l’augmentation de capital réservée aux salariés nationaux contre 8 mois en 2012. Notons que le montant du litige a été entièrement couvert par des provisions constatées en 2012. Hors ces éléments, le groupe aurait limité la baisse de ses bénéfices à 3,7%. Quoi qu’il en soit, Attijariwafa bank compte servir une rémunération de 9,50 DH par action (contre 9 DH en 2012), soit un taux de rendement de 3%.