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Agroalimentaire : Les réalisations de Lesieur et Oulmes ont compensé les pertes de SBM

Brasseries du Maroc a accusé une perte de 43% à  72,7 MDH à  cause de la forte baisse des ventes locales de la bière qui est considérée comme la principale activité du groupe, consécutivement à  la hausse des prix.

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agroalimentaire 400 2014 10 08

Si les bénéfices du secteur agroalimentaire sont en hausse de 9,2%, totalisant ainsi 583,3 MDH, c’est grâce à l’ensemble des sociétés du secteur, exception faite des Brasseries du Maroc. La société a accusé une perte de 43% à 72,7 MDH à cause de la forte baisse des ventes locales de la bière qui est considérée comme la principale activité du groupe, consécutivement à la hausse des prix. En revanche, la Centrale Laitière a totalisé un bénéfice net de 66,5 MDH, en amélioration de 43% pour un chiffre d’affaires en hausse de 2% à 3,4 milliards de DH. En fait, l’industriel, qui évolue toujours dans un contexte concurrentiel, doit sa performance à la progression de son résultat d’exploitation de 49,5% à 145,8 MDH. Mais pas seulement, il a tiré profit de la non-récurrence d’éléments exceptionnels survenus en 2013, liés la distribution d’une prime à l’ensemble des salariés dans le cadre du changement de l’actionnariat.
Lesieur, elle, a tiré profit de l’amélioration de son résultat d’exploitation de 60,3% à 125 MDH pour hisser son résultat net de 138% à 100 MDH.

Pour leur part Dari Couspate et Unimer ont augmenté leur résultat net de 18% chacune, à 17,7 MDH et 40,5 MDH respectivement. La première grâce à la progression continue des ventes et la deuxième du fait d’un résultat d’exploitation stabilisé à 44 MDH, conjugué à un excédent réalisé par le résultat financier de 6 MDH contre un déficit 1,4 MDH.
Oulmès a réalisé un bénéfice net de 48,6 MDH, en progression de 70% suite au raffermissement du volume des ventes de 9% pour un chiffre d’affaires en hausse de 10% à 642 MDH.
Enfin, le bénéfice de Cosumar a fait du surplace à 291 MDH en raison de la non-répercussion de la hausse du prix du fuel sur les prix de vente et ce, dans un contexte où les ventes du groupe se sont appréciées de 1,2%.