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WORK4LIFE : Un nouvel incubateur attendu à Oujda

Ce programme d’accompagnement et d’insertion des migrants est financé par l’Union européenne. Couvrant la période de 2021-2024, il a déjà permis la création de deux centres à Rabat et Tanger.

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L’association italienne Soleterre, présente au Maroc depuis 2002, établit le bilan d’activité 2021-2022 de son projet WORK4LIFE, financé par le Trust Fund UE Migration, et destiné à l’insertion des personnes migrantes régularisées dans la vie active au Maroc. D’une durée de 36 mois, ce projet est porté par l’ONG Cefa et Asticude, deux organisations ayant une longue expérience d’insertion économique des personnes migrantes au Maroc, ainsi que des Marocains.
D’autres associations sont impliquées dans la dynamique, notamment les principales structures regroupant des personnes migrantes. Ayant démarré le 1er décembre 2021, Work4life est opérationnel dans les trois villes de Tanger, Rabat et Salé. Il sera, au cours de l’année prochaine, déployé à Oujda. Au cours de cette année, le centre a permis la création de nouvelles dynamiques de deux incubateurs d’insertion des personnes migrantes dans ces zones et abrite plusieurs start-up. Ainsi, sur les 100 candidatures reçues, onze start-up collectives dont une coopérative et dix SAR sont déjà financées au cours de cette première année du projet. Elles bénéficieront d’une phase d’accompagnement et de monitoring de 1 à 3 ans. Par ailleurs, on retiendra que 49 start-up du groupe bénéficient déjà d’un accompagnement de pré-incubation de 2 mois et demi.
En ce qui concerne les actions d’accélération,
15 groupes (3 à 5 personnes) ont été sélectionnés. Tandis que le nombre d’entreprises individuelles accompagnées s’élève à 76 dans les trois régions de Rabat, Salé et Tanger. Les start-up opèrent dans les secteurs de la restauration, de la peinture, du BTP et de la communication.
Au volet accompagnement des migrants vulnérables, le projet a permis la création d’activités génératrices de revenus et l’intégration des migrants non encore régularisés. Environ 348 migrants et réfugiés ont bénéficié de séances d’information et d’orientation alors que 18 personnes sont inscrites à la formation professionnelle. Ce programme, qui doit s’étendre jusqu’à l’année 2024, est financé par l’Union européenne qui a alloué une enveloppe de 2 millions d’euros.