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Affaires

Un nouvel organigramme pour le ministère du tourisme

Trois directions au lieu de quatre. La promotion relèvera exclusivement de l’ONMT.
Trois priorités : formation, promotion et tourisme interne.

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Le ministère du tourisme se réorganise et met les moyens nécessaires pour accompagner les chantiers de la Vision 2010 et préparer celle de 2020.
Le décret du Premier ministre entérinant le nouvel organigramme a été récemment adopté en conseil des ministres et devrait être publié au Bulletin officiel (BO) avant la fin de l’année en cours. Cette nouvelle organisation, mise sur pied avec la contribution d’un cabinet privé, a en fait commencé, il y a un an, avec la création de la Société marocaine d’ingénierie touristique (Smit), qui est née de la fusion de la direction des aménagements et des investissements avec la Société nationale d’aménagement de la baie d’Agadir (Sonaba) et la Société nationale d’aménagement de la baie de Tanger (Snabt). Rappelons que le rôle de la Smit est de poursuivre l’accompagnement des chantiers de la Vision 2010 (Plan Azur, tourisme rural, Plan Biladi …) et d’initier de nouveaux projets. Du coup, le département s’est retrouvé avec une organisation plus resserrée comprenant trois directions au lieu de quatre dont il fallait clarifier les missions, et, pour certaines, les redéfinir complètement, sachant que l’organigramme actuel date de 1990, bien avant l’érection du tourisme en priorité nationale.

Un contrat RH sur 5 ans pour les métiers du tourisme

Pour Hind Chkili, la secrétaire générale, certaines activités du ministère faisaient doublon avec celles de l’Office national marocain du tourisme (ONMT) puisqu’il existait, entre autres, une division promotion au sein du ministère. «Le nouvel organigramme vient clarifier les choses en laissant au seul office la mission de promotion, et en le dotant des moyens nécessaires », explique Mme Chkili. Le budget de l’office sera en effet augmenté de 50 MDH pour atteindre les 550 millions en 2009. Les trois nouvelles entités sont donc la direction des études et de la coopération, celle de l’encadrement de l’activité touristique et celle des ressources humaines et de la formation.
La première se chargera des études d’impact, de la production d’études prospectives, et accomplira le travail de mise en oeuvre des différentes conventions de coopération. C’est en quelque sorte à elle de piloter le travail d’élaboration de la Vision 2020.
La direction de l’activité touristique continuera de s’occuper de la réglementation (élaboration de textes, octroi de licences, etc. ) mais sa mission doit évoluer également vers d’autres tâches relatives à la qualité et au développement des métiers. Par exemple, elle doit travailler à l’émergence d’agences de voyages de taille respectable. Il en va de même pour le transport touristique qui doit être mis à niveau.
Enfin, la direction des ressources humaines et de la formation doit jouer son véritable rôle et ne plus rester un service du personnel traditionnel. Cette direction coiffe aussi la division financière qui doit veiller à une bonne gestion des ressources allouées par l’Etat en vue de l’atteinte d’objectifs précis. Déjà une stratégie de formation a vu le jour avec le contrat RH (2008-2012) pour l’hôtellerie, et les autres métiers devraient suivre, fait remarquer Hind Chkili.