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Affaires

Transport urbain : L’Intérieur mise gros sur les bus

Désormais, ce sont les pouvoirs publics qui investiront en propre dans un parc d’autobus qui sera mis à la disposition d’une société d’exploitation commerciale qui devrait assurer la qualité de service adéquate.

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Un nouveau modèle pour le développement de la mobilité urbaine via les autobus dans les villes marocaines. C’est ce que cherche à déployer le ministère de l’Intérieur, via sa direction de la Mobilité et du transport urbain.

Exit la gestion délégataire selon le modus operandi actuel, pointé du doigt dans le dernier rapport de la Cour des comptes qui relève le manque d’investissement et le niveau de qualité de services déplorable au niveau de plusieurs villes du Royaume. Désormais, ce sont les pouvoirs publics qui investiront en propre dans un parc d’autobus qui sera mis à la disposition d’une société d’exploitation commerciale qui devrait assurer la qualité de service adéquate.

Ce nouveau paradigme de la gestion du transport urbain par autobus devra être appliqué dans les agglomérations dont les contrats d’exploitation sont arrivés (ou presque) à échéance, mais aussi dans de petites villes, devenues assez grandes pour justifier la mise en circulation de lignes de bus.

Contactées par La Vie éco, les sociétés de consulting qui travaillent sur le sujet (Ernst Young et Bluecap Finance) n’ont pas souhaité s’exprimer. Mais selon des sources proches du dossier, le parc initial à acquérir en propre avoisine les 1.800 autobus, soit un marché d’environ 4,5 milliards de dirhams, sans compter les autres investissements en infrastructures.