Affaires
Train made in Morocco : Questions à Hassan Rebouhate Président de GIFER et administrateur directeur général de la SCIF
«Nous espérons signer rapidement le contrat-programme».
La Vie éco : Un contrat programme entre le GIFER et l’Etat est en cours de validation. Pouvez-vous nous en donner quelques détails ?
Nous avons en effet déjà établi notre proposition de contrat programme avec l’Etat et arrêté les engagements. Le ministère de l’industrie, du commerce, de l’investissement et de l’économie numérique avait mandaté un cabinet d’ingénierie et de conseil pour nous accompagner dans l’élaboration d’une feuille de route. Le contrat-programme est en cours de validation avec le ministère. Nous espérons le signer rapidement. Ses actions iront dans le sens de la normalisation, des investissements, de l’amélioration des compétences des salariés avec des engagements en termes de réalisation de produits, de chiffre d’affaires à l’export et de création d’emplois.
Quel est le nombre d’entreprises adhérentes au GIFER ?
Une trentaine d’entreprises de droit marocain sont adhérentes au GIFER. Elles appartiennent à toute la chaîne de valeur allant de la motorisation avec des acteurs comme Bombardier Maroc et Alstom Maroc, Faiveley avec le freinage, des acteurs locaux d’aménagement intérieur (habillage polyester, accessoires, toilettes, portes, compartiments, climatisation), câblage, électricité… Elles réalisent ensemble un chiffre d’affaires annuel compris entre1 milliard 500 millions de dirhams et 2 milliards de dirhams.
Comment est organisé le GIFER ?
Le GIFER a mis en place trois commissions : innovation qui sera présidée par un responsable de l’ONCF de façon à travailler sur des problématiques réelles ; développement des compétences ; et la commission intégration industrielle. Forte d’une expérience dans la formation ferroviaire, Mme Sabrina Bouzidi est vice-présidente. Le secrétaire général est le numéro 2 d’Alstom Maroc, Mourad Errahmouni.