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Affaires

Subventions européennes : le Maroc a perçu l’équivalent de 2,55 milliards de dirhams en 2008

C’est ce vendredi 27 février que le Maroc et l’Union européenne se sont donné rendez-vous pour échanger leurs offres sur la libéralisation des services.

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C’est ce vendredi 27 février que le Maroc et l’Union européenne se sont donné rendez-vous pour échanger leurs offres sur la libéralisation des services. Compte tenu des enjeux, les négociations qui commenceront fin mars promettent d’être serrées.
En attendant, le partenariat continue de se renforcer sur d’autres volets. C’est ainsi que sur les 4  dernières années, le Maroc est le premier partenaire européen  dans la région  du voisinage (Afrique du nord, quelques pays du Proche et Moyen-Orient et d’Europe de l’est) avec plus de 10 milliards de DH de subventions reçues. Rien que pour 2008, le montant des décaissements s’est élevé à 228 millions d’euros (2,55 milliards de DH). Ce montant est certes en recul de 1,76 % par rapport à l’année précédente, mais il reste appréciable d’autant qu’il représente 99,7% des engagements qui totalisent 228,66 millions d’euros.
Les engagements en cours portent sur 120 projets d’un montant total de 1,78 milliard d’euros (20 milliards de DH). Ces chiffres ont été annoncés lors d’une conférence de presse donnée, mardi 24  février, par Bruno Dethomas, chef de la délégation de l’Union Européenne au Maroc.

La crise pourrait ralentir l’aide dans les prochaines années
Pour 2009, les paiements seront un peu moins importants : entre 200 et 220 millions, selon M. Dethomas. Mais ce léger repli est expliqué par le niveau élevé atteint au cours des trois dernières années. En quelque sorte, il s’agit d’un phénomène de rattrapage.Quant aux engagements européens, ils seront orientés, entre autres, dans le domaine de l’éducation de la santé, du soutien à l’investissement et aux exportations et de l’assainissement.
Il reste que le Maroc aura davantage besoin de ressources pour mettre en œuvre les différentes réformes que requiert le statut avancé, un accélérateur de l’intégration, que lui a accordé l’UE. Le chef de la délégation se limite à dire qu’il y aura un geste pour la période 2011-2013 mais que rien n’est décidé. Pour 2014-2021, l’Europe avait bien donné son engagement dans le cadre de la politique de cohésion. Le problème est que tout dépendra de la conjoncture économique internationale. En d’autres termes, si  d’ici là la crise est jugulée, les promesses seront tenues. Dans le cas contraire, le Maroc devra attendre.