Affaires
Statistiques agricoles : le Maroc forme des experts africains
Quelque 70 statisticiens agricoles africains vont perfectionner leurs connaissances à Rabat.

La Commission économique pour l’Afrique (CEA), la Banque africaine de développement (BAD) et l’Institut national de statistique et d’économie appliquée (INSEA-Maroc) ont donné, lundi 17 septembre à Rabat, le coup d’envoi d’une formation conjointe sur les statistiques agricoles. Organisée à l’initiative du Centre africain pour les statistiques de la CEA, en collaboration avec son Bureau pour l’Afrique du Nord, cette rencontre s’inscrit dans le cadre du programme de formation de la Stratégie mondiale pour l’amélioration des statistiques agricoles et rurales de l’ONU. Celui-ci vise à faciliter la réalisation des Objectifs de développement durable.
La statistique est devenue déterminante dans le domaine agricole
Une semaine durant, quelque 70 formateurs, experts et responsables opérant au sein des instituts de statistiques et des ministères de l’agriculture africains auront l’occasion de partager leurs expériences et perfectionner leurs connaissances en matière de statistiques agricoles, de pêche et aquaculture et d’évaluation des pertes subies après les récoltes, indique la CEA dans un communiqué, relayé par l’agence MAP.
A l’heure où l’agriculture contribue à plus de 40% du PIB de l’Afrique et emploie plus de 70% de sa population, «la statistique est appelée à jouer, plus que par le passé, un rôle crucial comme outil de contrôle et de mesure des progrès accomplis», a souligné Lilia Hachem Naas, directrice du Bureau de la CEA en Afrique du Nord. Pas moins d’une vingtaine de pays africains ont été représentés (Bénin, Burkina-Faso, Burundi, Cameroun, Centrafrique, Comores, Congo Brazzaville, Congo RDC, Côte-d’Ivoire, Gabon, Guinée équatoriale, Mali, Maroc, Mauritanie, Niger, Sao-Tomé, Sénégal, Togo et Tunisie).
