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Affaires

son chiffre d’affaires de 10 %

Avec 4,7 millions de clients, le parc global est en hausse de 21% mais le post-payé baisse de 13%.
Le résultat d’exploitation s’élève à 950
MDH, en progression de 20%.

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Après le premier exercice bénéficiaire de son histoire, en 2005, le deuxième opérateur de télécoms au Maroc consolide la pérennité de son business à fin juin 2006. En effet, à la veille d’une introduction en Bourse prévue en 2007, Meditelecom hisse son parc clients à 4,17 millions, en progression de 21 % par rapport au premier semestre 2005. Ce dynamisme commercial s’appuie sur l’étendue et l’efficacité du réseau de distribution constitué de 22 distributeurs, 1 200 points de vente dans 300 villes du pays, 4 000 points de publiphonie et 6 000 points de recharge. Seul nuage, la baisse à 137 700 unités (contre 158 200 un an auparavant) du parc de contrats post-payés (abonnements) qui présente généralement une meilleure stabilité et rentabilité.

La marge opérationnelle s’apprécie de 4 points, à 42 %
Nonobstant cet élément, le CA de la filiale marocaine du groupe ibérique Telefonica s’est amélioré de près de 10% à 2,3 milliards de DH, ce qui demeure en phase avec l’objectif d’entrer, à l’issue de l’exercice 2006, dans le cercle restreint des sociétés dont le CA annuel dépasse les 5 milliards de DH.

Dans la foulée, le résultat opérationnel courant avant amortissements et provisions, qui atteste de la rentabilité d’exploitation avant toute déformation due à la structure de financement, atteint 950 MDH en progression annuelle de près de 20 %. Ce qui fait gagner à la marge opérationnelle 4 points, la hissant au niveau confortable de 42% et situant, du coup, Meditelecom parmi les filiales les plus rentables du groupe espagnol.

Rappelons qu’au cours du deuxième trimestre 2006, l’opérateur a lancé son offre de téléphonie fixe «Tilifoun dial dar» pour laquelle il nourrit de fortes ambitions tant en termes de revenus additionnels que de dégagement de synergies avec le segment mobile. Et depuis juillet 2006, une licence UMTS (troisième génération de mobiles) acquise au prix de 360 MDH est venue étoffer le portefeuille d’activité et de services. Maintenant que le statut d’opérateur télécoms global a été renforcé, le challenge pour Meditelecom est que les nouvelles activités (fixe et UMTS) autofinancent rapidement leurs propres efforts d’investissements sans trop entamer le cash-flow croissant du GSM qui doit servir d’abord à rembourser une dette de plusieurs milliards de DH et à distribuer un premier bénéfice en 2007.

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