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Rames du tramway vandalisées : trop, c’est trop !
Chaque année, le coût des dégradations subies par les moyens de transport public est estimé à plusieurs millions de dirhams.

Les actes de vandalisme à l’encontre du tramway de Casablanca se répètent. Derniers en date, les vitres d’une rame du tramway de la ligne T1, garée au terminus Ain Diab, samedi 11 mai, ont été volontairement brisées par un individu au moment de la rupture du jeûne. Sans vouloir être alarmiste, et sans que leur fréquence ne prenne pour l’instant une ampleur très grave, ces actes engendrent des frais inutiles que le contribuable prend en charge in fine.
Du côté de RATP Dev Casablanca, opérateur du tramway de Casablanca, on estime le coût à «plusieurs millions de dirhams», supportés par la collectivité. «Ces actes de vandalisme, mais aussi les incivilités tel que le non-respect du code de la route, entraînent chaque année plusieurs millions de dirhams de dommages pour la collectivité, ainsi que des conséquences néfastes sur la qualité et la régularité du service de transport, puisque forcément, après avoir été vandalisées, les rames doivent être immobilisées dans les ateliers pour y être réparées», lit-on dans le communiqué de presse envoyé par RATP Dev Casablanca.
Sur une échelle nationale, les actes de vandalisme touchent également des services aussi névralgiques que le ferroviaire. Les trains de l’ONCF subissent en effet des attaques, souvent des bris de glace, qui coûtent très cher, sans parler du vol des câbles qui a une incidence directe sur le service. Quand la sensibilisation ne suffit plus, il est nécessaire de prendre des mesures plus vigoureuses pour neutraliser les vandales.
