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Aquaculture : 183 fermes opérationnelles, une production estimée à 71.000 tonnes

Le secteur aquacole se caractérise par une forte dynamique qui confirme l’expansion continue de l’écosystème aquacole marocain, aujourd’hui animé par des opérateurs privés, maîtrisant l’ensemble des maillons de la chaîne de valeur, et actifs dans diverses filières de production.

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L’Agence nationale pour le développement de l’aquaculture (ANDA) a tenu, mardi à Rabat, la 25ème session de son Conseil d’Administration, sous la présidence de la Secrétaire d’État auprès du Ministre de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts, chargée de la Pêche Maritime, Zakia Driouich.

Cette session a été consacrée à l’examen du bilan des réalisations de l’Agence pour l’exercice 2024, ainsi qu’à la définition des nouvelles orientations stratégiques en faveur du développement du secteur aquacole au Maroc, indique un communiqué du Secrétariat d’État.

À cette occasion, Mme Driouich a souligné le rôle stratégique que joue l’aquaculture dans la dynamique économique halieutique, en tant que levier de croissance, de compétitivité et de création d’emplois, saluant les avancées enregistrées ces dernières années, qui font de l’aquaculture un secteur en plein essor, porteur de valeur ajoutée et d’inclusion.

Les résultats présentés au Conseil confirment cette dynamique, avec 183 fermes aquacoles actuellement opérationnelles, visant une production annuelle de plus de 71.000 tonnes. Ces chiffres illustrent les progrès réalisés et témoignent du potentiel important du secteur à l’échelle nationale.

Par ailleurs, 64 projets aquacoles sont actuellement en phase d’acquisition des équipements, annonçant une capacité de production additionnelle de près de 16.000 tonnes par an, relève la même source.

Cette dynamique confirme l’expansion continue de l’écosystème aquacole marocain, aujourd’hui animé par des opérateurs privés, maîtrisant l’ensemble des maillons de la chaîne de valeur, et actifs dans diverses filières de production.

Le secteur poursuit une croissance soutenue, par une structuration progressive des infrastructures et un appui financier ciblé, en particulier pour le renforcement de l’amont des filières à travers le développement des écloseries nationales.

Trois écloseries sont actuellement en activité, tandis que deux nouvelles unités sont en cours d’installation, ce qui permettra d’accroître significativement la production nationale de semence, un intrant stratégique pour le développement de l’aquaculture.

En aval de la chaîne de valeur, 13 nouvelles unités de conditionnement et de valorisation des produits aquacoles sont désormais opérationnelles. Elles jouent un rôle central dans la transformation et la mise en marché des produits aquacoles, soutenant ainsi l’essor d’un secteur en pleine expansion et à fort potentiel économique.

Dans le cadre des mesures d’appui à la compétitivité du secteur, la Loi de Finances 2024 a également introduit la prorogation du contingent tarifaire à l’importation de l’aliment aquacole, avec un droit de douane réduit à 2,5% jusqu’en 2026. Cette mesure vise à alléger les coûts des intrants et à stimuler la performance du secteur.

Ces résultats tangibles illustrent la portée des actions déployées dans le cadre de la stratégie Halieutis, orientée vers l’efficacité opérationnelle et la recherche de performance. Ils confirment la place du Maroc parmi les pays les plus engagés en faveur d’un développement durable, structuré et compétitif de l’aquaculture.