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PLF 2020. « La rationalisation », mot d’ordre de la note de cadrage d’El Othmani

Saadeddine El Othmani, chef du gouvernement, a precisé les orientations relatives à l’élaboration du prjet de loi des finances 2020. Parmi ses ptincipes : la rationalisation, la priorité aux conventions signés devant le Souverain. Les propositions des différents départements doivent être soumises avant le 20 août 2019.

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Saad Eddine Elotmani

Dans ce sa note de cadrage relative au projet de la loi des finances 2020, le chef du gouvernement a « appelé les différents départements à se conformer à un certain nombre d’orientations lors de l’élaboration de leurs propositions au titre du PLF2020, à savoir la maîtrise des dépenses ; le recours à un financement innovant ou encore la mise en œuvre de réformes ».

Saadeddine El Othmani a invité « les différents départements à soumettre leurs propositions à ce sujet avant le 30 août 2019 ».

La rationalisation

Le Chef du gouvernement a souligné que « les propositions doivent prendre en compte la nécessité de maîtriser les dépenses des fonctionnaires à travers la rationalisation des propositions relatives à la création des postes budgétaires, et ce en les limitant aux besoins de base à même de garantir l’amélioration de la qualité des services rendus aux citoyens ».

Dans sa note, selon la MAP, le chef de l’exécutif a appelé à ce que les départements « œuvrent à tirer le meilleur des capacités en matière de redéploiement des postes budgétaires pour couvrir le déficit réel aux niveaux spatial et sectoriel ».

Il a également recommandé « la rationalisation des dépenses relatives à la gestion de l’administration et la poursuite de la maitrise de son mode de vie, particulièrement en ce qui concerne la consommation de l’eau et de l’électricité via le recours aux énergies renouvelables et aux technologies d’efficacité énergétique ».

Aussi, « la rationalisation des dépenses liées aux communications, au transport et à la mobilité nationale et internationale, la location et l’aménagement des sièges administratifs, la réception et l’événementiel ainsi que les frais des études et de location et achats de voitures », lit-on dans la dépêche MAP.

Priorité aux conventions signées devant le Souverain

Selon l’agence de presse, il a été souligné : « la nécessité de revoir la méthode de gestion des allocations d’investissement par le biais de la rationalisation des demandes croissantes en termes de crédits et en donnant la priorité aux projets objet de conventions nationales et internationales signées devant Sa Majesté le Roi ou scellées avec des institutions internationales ou des bailleurs de fonds ».

Pour ce qui est des investissements, la note a appelé à « l’amélioration de l’efficience des investissements publics ». Et ce, « à travers l’adoption de la nouvelle approche à mettre en œuvre graduellement à partir de l’année prochaine, laquelle vise à choisir les projets les plus rentables sur les plans social et économique et à améliorer les mécanismes de suivi de réalisation et de contrôle à posteriori de ces projets ».

En matière de financement, le chef du gouvernement a, dans sa note d’élaboration du PLF 2020, « privilégié de recourir à des financements innovants à travers l’activation du nouveau cadre juridique de partenariat avec le secteur public et privé, précisant, à cet égard, que la fixation des budgets d’investissement dépendra du niveau d’engagement du secteur ou de l’établissement concerné dans la mise en œuvre de ce nouveau mécanisme de financement ».

Alignement des entreprises publiques aux orientations

La reconsidération des méthodes de gestion des investissements passe également par « la régularisation préalable de la situation juridique du foncier réservé aux projets d’investissement, dans le respect des dispositions législatives et organisationnelles relatives à l’expropriation pour cause d’utilité publique ainsi que par une gestion active du capital foncier de l’État en allouant les revenus au soutien des réformes sectorielles », relaye le MAP.

« En ce qui concerne les établissements et entreprises publics bénéficiant des ressources allouées ou de subventions de l’État, il leur incombe de s’aligner aux mêmes orientations relatives à la préparation du budget général de l’État », a relevé Saadeddine El Othmani. Et d’ajouter que « les virements à leur profit sont conditionnés par le respect des orientations précitées, les ressources dont ils disposent et le rythme effectif de réalisation des projets d’investissement qui leur sont confiés ».