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Parc éolien de Taza : l’appel d’offres imminent, l’adjudicataire connu dans un an
Les 7 pré-qualifiés ont eu des entretiens individuels avec l’Office national de l’électricité. Les offres techniques seront déposées en juin 2011 et les offres commerciales en octobre. Une compensation industrielle sera exigée.
Les sept entreprises et consortiums pré-qualifiés pour la réalisation du parc éolien de 150 MW qui sera implanté à Taza sont dans les starting-blocks. Pour leur permettre de préparer l’appel d’offres qui sera lancé dans les prochains jours, l’Office national de l’électricité (ONE) a invité le japonais Mitsui, l’italien ENEL, l’allemand Enercon, le français EDF-Energies nouvelles, l’allemand Siemens, l’américain AES et le consortium constitué d’International Power, racheté en 2010 par GDF Suez, et du marocain Nareva à une conférence organisée le 10 mars.
Les offres techniques doivent être déposées fin juin 2011 et les offres commerciales fin octobre. L’adjudicataire sera connu en mars 2012. Pour rappel, ce futur parc éolien se fait dans le cadre du programme intégré de production électrique éolienne dont les grandes lignes avaient été officiellement annoncées en juin 2010. Nécessitant un investissement global estimé à 31,5 milliards de DH, ce programme prévoit l’implantation de cinq nouveaux parcs éoliens dans tout le pays pour une puissance totale de 1000 MW.
L’ONE, associé à la SIE et au fonds Hassan II, détiendra 35% de la société en charge du projet
Ces cinq nouveaux sites, identifiés près de Tanger, Tétouan, Laâyoune, Boujdour et Taza, s’ajouteront aux actuels 280 MW produits à partir des quatre parcs éoliens déjà opérationnels au Maroc (Tanger, Abdelkhalek Torrès -Tétouan, Essaouira et le parc privé de Lafarge). La réalisation de la centrale éolienne de Taza repose sur un partenariat public/privé inédit dans l’éolien où l’ONE, associé à la Société d’investissement énergétique (SIE) et au Fonds Hassan II, détiendra près de 35% -la répartition exacte du capital sera définitivement fixée ultérieurement- de la future société de projet, créée pour l’occasion. Le reste reviendra au partenaire choisi à l’issue de l’appel.
L’originalité de l’appel d’offres, et de ceux qui suivront, réside dans le fait que le candidat doit également proposer une «contrepartie industrielle au sein de la Clean Technopolis d’Oujda dans le cadre d’un contrat offset (compensation) orienté de préférence vers l’éolien», laquelle sera prise en compte dans l’évaluation globale du soumissionnaire. A noter par ailleurs que la mise en service du futur parc éolien de Tarfaya d’une puissance de 300 MW prévue pour 2012 sera retardée. «Bien que le marché ait été attribué, les discussions concernant les détails du contrat ne sont pas encore achevées», nous a précisé un responsable de l’ONE. Ce parc sera réalisé par le consortium International Power/Nareva.
