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Millenium Challenge : le Compact I clôturé sur un taux de déboursement de 96%

Le montant initial mis à  la disposition du Maroc par les Etats-Unis est de 697 millions de dollars. Entre 15 et 20 millions de dollars non déboursés résultent de la non-exécution du contrat relatif à  la réhabilitation de la place Lalla Yeddouna à  Fès.

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Millenium Challenge Account Maroc 2014 01 13

C’est lundi 13 janvier que l’Agence du partenariat pour le progrès (APP) à Rabat ferme définitivement ses portes après 5 ans d’activité. Même si la clôture officielle a eu lieu le 15 septembre 2013, l’agence disposait encore de quelques mois pour liquider l’ensemble de ses actifs. C’est désormais chose faite. «Les résultats atteints sont jugés très satisfaisants. A fin novembre, nous avons clôturé définitivement avec un taux de déboursement de 96%, à 667,9 millions de dollars (soit 5,5 milliards de dirhams) sur les 697 millions de dollars prévus par le Compact. Depuis, nous ne parlons plus d’engagements. Le reliquat, environ 30 millions de dollars, est donc resté aux Etats-Unis», confie ainsi Malika Laasri, DG de l’agence. Cette dernière nous confiait d’ailleurs en septembre dernier que les 100% ne pourraient de toute façon être atteints puisque pas moins de 2 millions de dollars ne seront pas engagés, car résultant d’une réévaluation de certains budgets, mais surtout d’une résiliation d’un contrat dans le projet arboriculture fruitière.

Des équipes dédiées dans chaque ministère concerné pour assurer la transition

Au final, sur le montant non déboursé, entre 15 et 20 millions de dollars résultent de la non-exécution du contrat relatif à la réhabilitation de la place Lalla Yeddouna à Fès. «Le chantier reste à la charge du gouvernement qui lance d’ailleurs petit à petit les marchés», indique Mme Laasri. Elle ajoute que sur les 300 contrats signés, 80 restent ouverts. Le montant y afférent, 8 millions de dollars, est également à la charge du gouvernement. «Pour la plupart, il s’agit de finition de chantiers, notamment pour les unités modernes de trituration d’olives. Beaucoup de ces contrats sont toujours ouverts car ils contiennent une année de garantie bancaire. Ce n’est qu’à l’issue de cette garantie que la réception définitive de l’équipement concerné pourra être actée», explique Mme Laasri. En attendant, la garantie bancaire reste chez les ministères concernés.

Pour faire face à cette transition, les ministères ont mis en place des équipes dédiées. C’est le cas notamment de l’Office national des pêches (ONP), du ministère de l’artisanat et du ministère de l’agriculture. «Le ministère de l’agriculture a pris l’initiative de conserver une activité d’appui technique aux coopératives et GIE créée dans le cadre du Compact I pour garder la même approche», ajoute Mme Laasri.