SUIVEZ-NOUS

Affaires

Medays 2017 : une 10e édition riche et consistante

Décideurs publics et politiques de haut rang, ministres, patrons, experts et représentants d’ONG du monde entier ont répondu à l’invitation de l’Institut Amadeus. Richesse des débats et diversité des intervenants ont fait la consistance d’une rencontre qui a duré quatre jours. Thème : «De la défiance aux défis : l’ère des grands bouleversements».

Publié le


Mis à jour le

Medays 2017

Pour sa 10e édition, qui s’est tenue du 8 au 11 novembre à Tanger, le forum Medays n’a pas dérogé à la règle : des débats riches et consistants sur l’état du monde et les défis actuels et futurs, des experts et décideurs de divers horizons et des quatre coins de la planète sont venus dans cet espace pour témoigner et échanger leurs expériences, des analyses pointues, pertinentes, sans complaisance et une diversité des profils intervenants, permettant ainsi une vision à 360 degrés des grandes problématiques mondiales.    

Organisé chaque année par l’Institut Amadeus, le forum Medays dans son édition 2017 s’était donné déjà un premier grand défi en plaçant la rencontre sous la thématique : «De la défiance aux défis : l’ère des grands bouleversements»

Et le ton est donné dès la soirée d’ouverture officielle rehaussée par la présence d’invités et d’orateurs de grand calibre comme le Président guinéen et président en exercice de l’Union Africaine, Alpha Condé, le vice-président du Gabon, Pierre-Claver Maganga Moussavou, ou encore l’ancien premier ministre irlandais Berthie Ahern, sans oublier le maître de cérémonie, patron de l’Institut Amadeus, Brahim Fassi Fihri. Une séance plénière durant laquelle les participants auront retenu, entre autres moments forts, l’intervention du Président Condé qui a rappelé le rôle moteur et déterminant du Maroc à l’échelle du continent en soulignant que l’Afrique est la seule à même de bien diagnostiquer les problèmes de l’Afrique et d’y apporter des solutions adaptées. Entendez par là, la coopération Sud-Sud, à laquelle œuvre activement le Maroc depuis quelques années, est la clé du développement sans laquelle toutes aides et assistance extérieures, quelle qu’en soit la nature, ne sauraient être efficaces.

Dans les trois jours qui vont suivre, et au gré des séances plénières, tables rondes ou business discussions, décideurs publics de haut rang, ministres en exercice ou anciens ministres, chefs d’entreprises, représentants d’ONG ou d’organisations internationales, experts, analystes et autres sommités dans leurs domaines respectifs se relayeront sur l’estrade, au grand bonheur d’un auditoire captivé pour exposer les analyses et les visions, décortiquer les événements en leur donnant des lectures multidimensionnelles et, par moment aussi, se projeter dans l’avenir pour tenter de tracer des trajectoires, d’attirer l’attention sur les risques potentiels.

Et à tout seigneur, tout honneur, le continent africain a eu droit, comme l’on pouvait s’y attendre, à une place de choix dans les discussions tant l’Afrique constitue aujourd’hui, comme dans les années à venir, un formidable gisement de croissance et, par conséquent, un fort potentiel de développement pour les acteurs économiques à l’échelle mondiale tant les niveaux de déficit et des besoins du continent sont élevés dans presque tous les domaines, notamment l’agriculture, l’énergie, les richesses naturelles, les ressources en eau, le développement durable, l’éducation, la santé, les infrastructures. Une situation qui s’aggrave davantage au vu des problématiques que le continent doit affronter comme le changement climatique, la bonne gouvernance, la donnée démographique, l’emploi…

Et, si besoin est, ce focus sur l’Afrique est venu également confirmer et conforter les choix pris par le Maroc de manière sereine et déterminée depuis quelques années en appelant, comme le fait souvent SM le Roi, l’Afrique à prendre son destin en main et à croire en ses potentialités. Les discussions de la 10e édition des Medays auront d’ailleurs démontré, à travers des témoignages, que les pays africains disposent des ressources, que certains d’entre eux çà et là ont développé des expériences réussies et qu’ils ont acquis du savoir-faire. Le vrai défi qui  attend l’Afrique dans les années à venir est que les pays du continent puissent se mettre en réseau, de partager et d’échanger les expériences, de mettre en place une démarche collective, d’intégrer leurs économies. Et pour cela, il faudra des locomotives à l’échelle du continent. Le Maroc en constitue déjà une… 

M.C.