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Les ventes des produits pétroliers finissent l’année 2014 sur une hausse

Seul le fioul affiche une baisse de 26%. Les ventes de gasoil progressent de 2%, ceux du super sans plomb font du surplace.

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Les pétroliers marocains tirent finalement leur épingle du jeu au terme d’un exercice 2014 bien mouvementé. Alors que les incertitudes se faisaient pesantes en début d’exercice quant à la réaction du marché à la décompensation, les statistiques à fin décembre font ressortir une amélioration des ventes comparativement à 2013. Une exception est toutefois à relever : les écoulements du fioul ont marqué une baisse de 26%, passant de 1,55 à 1,14 million de tonnes métriques seulement. Est-ce une résultante de l’augmentation des prix durant les premiers mois de 2014 ? Où est-ce un signe d’une mauvaise passe des industriels marocains? Rien n’est sûr, car, faut-il le rappeler, l’ONEE reste l’un des principaux consommateurs de ce produit au Maroc. Or, l’office est engagé dans le cadre de sa nouvelle stratégie dans une diversification de ses sources d’énergie. Souvent donc, l’ONEE est amenée à faire des arbitrages selon le coût que représente chaque source.

Hormis le fioul, les autres catégories d’hydrocarbures finissent l’année sur des hausses plus ou moins importantes. Le gasoil, principal produit du marché en termes de volume, clôture l’exercice sur une augmentation de 2,03%, à 4,44 millions de tonnes métriques. Conjuguée à la hausse de 22% de la consommation du gasoil de pêche, cette performance permet d’inscrire les ventes totales des produits blancs en hausse de 2,17%, compensant ainsi l’impact de la quasi-stagnation des ventes du super sans plomb. Ce dernier a été finalement le principal produit impacté par le renchérissement des prix à la pompe durant les premiers mois de l’année.

Comme rapporté par plusieurs concessionnaires automobiles, les ventes de véhicules à motorisation essence ont fortement baissé, plusieurs clients ayant opéré un arbitrage en faveur des motorisations diesel dont la consommation était nettement moins coûteuse durant le premier semestre. Du coup, les pétroliers n’ont pu commercialiser que 496 351 tonnes métriques en 2014, soit à peine 0,29% de plus par rapport à 2013.
Pour ce qui est des ventes de gaz butane, elles ont maintenu leur tendance pour clôturer l’exercice sur une hausse de 5,31%, à 1,8 million de tonnes métriques. Cela a permis de porter les ventes globales de GPL à 1,94 million de tonnes, en hausse de  4,79%.