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Les prévisions de l’ONDA pour 2019
Une enveloppe de 1,290 milliard de DH, c’est le montant que prévoit d’investir en 2019, l’Office national des aéroports (ONDA).

C’est ce qu’indique le rapport sur les établissements et entreprises publiques accompagnant le projet de Loi de Finances 2019. Ce montant devrait être dédié principalement aux projets de développement des capacités aéroportuaires, à l’amélioration de l’exploitation, au renforcement de la sécurité aéroportuaire, à la navigation aérienne et au système d’information. En 2020 et 2021, pour la poursuite des mêmes projets ce sont respectivement 1,303 milliard de DH et 1,743 milliard de DH qui seront investis en 2020 et 2021, est-il indiqué.
En attendant, à fin juin 2018, ce sont 572 millions de DH qui ont été investis sur des prévisions 2018 de 2,373 milliards de DH. A noter que ce budget porte sur plusieurs projets, en particulier celui de la construction du nouveau terminal de l’aéroport de Rabat-Salé avec une enveloppe de l’ordre de 1, 640 milliard de DH. Le projet devrait être réalisé sur la période 2018-2019.
Au cours de cette année 2018, l’établissement a programmé l’achèvement du projet d’extension et de réaménagement du terminal 1 de l’aéroport Casablanca Mohammed V avec un budget de 1,585 milliard de DH. Il s’agit aussi de poursuivre le projet de développement des installations terminales de l’aéroport de Nador pour une enveloppe globale de 366 millions de DH.
Outre le développement des infrastructures, l’ONDA ambitionne de se doter d’un nouveau modèle économique. Pour rappel une étude avait été lancée à ce sujet en 2017. Il s’agit à travers cette démarche d’identifier les différents scénarios envisageables, notamment la transformation de l’ONDA en société anonyme.
Une autre étude a aussi été lancée pour l’introduction du partenariat public-privé dans le secteur aéroportuaire au Maroc. Il est question à travers cette réflexion de définir les préalables requis pour l’attrait des opérateurs privés. Il s’agit dans ce contexte d’assurer ‘’le développement du secteur nécessitant des investissements d’envergure dépassant les capacités du modèle actuel de l’office’’, est-il indiqué.
