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Les organismes de promotion du commerce et de l’investissement en quête d’un nouveau modèle

Les structures de promotion doivent se réinventer pour maintenir la pertinence et l’efficacité de l’accompagnement qu’elles apportent aux entreprises.

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Les exportations marocaines

Les Organismes de promotion du commerce et de l’investissement (OPCI) se sont réunis à Marrakech à l’occasion de leur 11e conférence mondiale afin de réfléchir aux moyens d’adaptation aux nouvelles tendances qui pèsent sur leur environnement socioéconomique.

Pour le Centre international du commerce (ITC), organisateur de l’évènement avec Maroc Export, la croissance fulgurante des nouvelles technologies de l’information, le développement rapide des marchés, les nouveaux modes de financement, l’arrivée à maturité des secteurs dits traditionnels, les exigences des normes de qualité…, sont autant de facteurs qui pèsent sur le fonctionnement des OPCI qui doivent donc se réinventer.

Renforcement de la coopération institutionnelle

La majorité des intervenants ont ainsi plaidé pour l’élaboration de nouveaux modèles pour le travail des OPCI. Ceci leur permettra de définir le meilleur soutien à apporter à leurs clients et de maintenir la pertinence et l’efficacité des conseils et du soutien qu’elles apportent aux entreprises et améliorer, par la même occasion, leur impact sur la croissance et l’emploi.

L’événement, qui a réuni pas moins de 200 intervenants de renom venus représenter les intérêts d’organismes nationaux et régionaux ainsi que d’autres organisations impliquées dans la promotion du commerce et de l’investissement à travers le monde, a placé cette année l’Afrique au centre des débats. «Pour la première fois, 30 pays africains prennent part à ce type de conférence pour démontrer le nouveau positionnement que veulent les pays africains dans la chaîne de valeur du commerce mondial», indique Zahra Maafiri, DG du Centre marocain de promotion des exportations (Maroc Export). D’ailleurs, «le Maroc, en tant que premier investisseur dans la région subsaharienne, veut joindre sa voix à celle de tous les pays africains pour leur accorder un traitement distingué», affirme Mme Maafiri. L’utilité des OPCI ne se dément pas. Mamoun Bouhdoud, ministre délégué chargé des petites entreprises et de l’intégration du secteur informel, souligne ainsi qu’ils «constituent un véritable outil pour la mise en œuvre de différentes stratégies sectorielles…». Par ailleurs, les OPCI des Etats islamiques ont été invités à participer massivement à des téléconférences afin de porter la voix de leurs pays dans les échanges et la réflexion sur l’intégration des entreprises exportatrices de ces pays dans la chaîne de valeur mondiale. Ils ont pu soulever les difficultés rencontrées par leurs entreprises, notamment les problématiques du Halal et du financement alternatif.

La conférence a également offert un cadre unique aux OPCI pour renforcer la coopération, primer les meilleurs organismes et entreprises, partager des informations sur les initiatives innovantes en matière de promotion du commerce et de l’investissement, s’inspirer des bonnes pratiques et surtout tirer profit des enseignements et du partage des expériences respectives des pays participants.