Affaires
Les exportations de primeurs en légère progression
Le démarrage de la saison a été délicat en raison des vagues de chaleur et d’un froid précoce dans le Souss. L’augmentation de la superficie a permis de maintenir la production au même niveau que la campagne précédente.

Les exportations de primeurs de la campagne 2012-2013 sont en croissance de 5% par rapport à la précédente, à 779 000 tonnes. La tomate, qui constitue une bonne partie de ce volume, a totalisé 420000 tonnes, marquant une progression de 1%. Les pays de l’Europe centrale et orientale (PECO) ont absorbé 10% des exportations de primeurs, mais ils demeurent loin derrière l’Europe de l’Ouest qui reste le principal marché pour le Maroc.
Pourtant, cette campagne maraîchère a connu un démarrage délicat causé par les vagues de chaleur pendant l’été, ce qui s’est traduit par une baisse du potentiel de production (perte de 2 à 3 bouquets floraux pour les tomates). Le froid précoce arrivé durant le mois de novembre dans le Souss, et plus particulièrement les larges amplitudes thermiques avaient un peu plus compliqué la situation. Toutefois, la production des primeurs a repris en décembre puis elle est rentrée dans une phase de production soutenue. Mieux, la qualité de la tomate pour la campagne 2012/2013 a été jugée satisfaisante par rapport à la campagne précédente, selon les professionnels du secteur.
De plus, l’augmentation de la superficie a joué un rôle important dans le maintien de la production dans les niveaux de 2011/12 et dans l’approvisionnement du marché dans de bonnes conditions. Les prix de la tomate se sont ainsi maintenus autour de 3 DH/kg au gros.
Notons que la filière maraîchère est constituée de 3 sous-filières : les cultures maraîchères de saison étalées sur une superficie de 226 000 hectares, les primeurs qui couvrent une superficie moyenne de 27 000 ha et les cultures maraîchère destinées à l’agro-industrie occupant une superficie moyenne de 7 000 ha. Cette filière génère environ 60 millions de journées de travail par année, dont 50 millions au niveau de la production et 10 millions dans le conditionnement et d’autres activités liées au secteur, soit l’équivalent d’un total de 200 000 emplois permanents.
