Affaires
Les compagnies aériennes des pays arabes montent en puissance
La part de marché des pays arabes dans le transport aérien international est évaluée à 14,3%.

La 49e rencontre annuelle de l’Organisation arabe du transport aérien (AACO) a été tenue du 28 au 30 novembre à Casablanca, à l’invitation d’Abdelhamid Addou, PDG de Royal Air Maroc et président de la rencontre. Cet évènement, placé sous le Haut patronage de SM Mohammed VI et organisé pour la 4e fois de son d’histoire dans la capitale économique, a connu la participation de plus de 250 experts arabes et internationaux de l’industrie de l’aviation. Il arrive dans un contexte favorable pour l’aviation arabe. «La part de marché des membres de l’AACO du transport aérien international est aujourd’hui évaluée à 14,3% avec 1 215 appareils opérés dont la moyenne d’âge est de 7 ans. En 1996, les membres de l’organisation opéraient avec 407 avions dont la moyenne d’âge était de 14,8 ans et transportaient 7% seulement des passagers mondiaux. En 1986, ces chiffres étaient estimés à 272 avions de 17,5 ans d’âge et 6% de part de marché», déclare Abdul Wahab Teffaha, secrétaire général de l’AACO. En 2015, les membres de l’Organisation arabe du transport aérien ont transporté 194,6 millions de passagers, soit une augmentation de 5,7% en comparaison avec 2014. La croissance du fret est tout aussi intéressante. Une augmentation de 23,6% est enregistrée en 2015.
Des insuffisances en matière de sécurité et de droits des passagers
Le secteur de l’aviation contribue aujourd’hui pour 7,3% du PIB des pays arabes. Le transport aérien s’impose ainsi dans une région où les modes de transport alternatifs sont peu développés. Côté infrastructures aéroportuaires, l’échec de la transformation des aéroports arabes en hubs n’a pas empêché certains d’entre eux de briller. Il y en a qui sont considérés aujourd’hui comme des hubs internationaux au même titre que ceux de Londres, Amsterdam, Paris ou Istanbul. Néanmoins, la région a encore besoin de développer ses aéroports et ses infrastructures d’espace aérien. Enfin, l’assemblée s’est penchée sur la sécurité dans le secteur de l’aviation et les droits des passagers qui présentent encore des insuffisances dans la région.
