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Le projet de la technopole de Bouznika est relancé

Il butait depuis 4 ans sur un problème foncier n La CDG et un groupe émirati seraient déjà intéressés par l’aménagement.

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Près de quatre ans après son lancement, du moins sur papier, la technopole de Bouznika, qui était présentée à l’époque comme la future Média City du Maroc, est en train de devenir une réalité. Le comité de pilotage du projet a reçu tout récemment une correspondance du ministère des Finances – plus exactement de la direction des domaines – l’informant que le terrain sur lequel est prévu le projet est enfin apuré sur le plan foncier. C’est donc la fin d’un imbroglio que personne n’aurait soupçonné au départ.
Tout avait pourtant bien commencé. Le Fonds
Hassan II avait même débloqué 90 MDH, pour financer le terrain notamment. Sur les 200 ha prévus pour la Média City (100 pour la première tranche et 100 pour la seconde), le comité de pilotage avait réussi à en avoir 117, après plus d’une année et demie de négociations avec la direction des Domaines. Il fallait ensuite apurer le régime foncier. Ce qui a pris beaucoup de temps à cause des lourdeurs administratives, entre autres.

Les études de faisabilité sont prêtes
Ces désagréments n’avaient pas pour autant mis en berne la réflexion. Le comité de pilotage, qui relevait à l’époque du Secrétariat d’Etat chargé des technologies de l’information, avait poursuivi les autres missions dont celle de réaliser l’étude de faisabilité du projet et les termes de référence dans la perspective du lancement d’appels d’offres pour la réalisation du site. Aujourd’hui, des sources proches du dossier révèlent à La Vie éco que l’étude, menée avec l’assistance d’un aménageur développeur français qui compte à son actif de nombreux sites de l’Hexagone comme le quartier de la Défense à Paris, est prête. Les plans architecturaux sont aussi finalisés. Tout ce travail a été financé avec les 90 MDH du Fonds Hassan II.
Apparemment, rien ne s’oppose plus à la réalisation du projet. Au ministère des Affaires économiques, on signale en effet que toutes les dispositions sont prises pour accélérer le processus, à commencer par la recherche d’un aménageur développeur. C’est-à-dire un investisseur ou un consortium d’investisseurs chargé de mettre en valeur le site et d’y attirer des opérateurs, nationaux ou étrangers.
Il semble que de grands partenaires manifestent déjà leur intérêt. Sur la liste figure l’incontournable CDG (Caisse de dépôt et gestion) et un groupe émirati spécialisé dans le développement et la gestion de sites de ce genre

L’étude a été menée avec l’assistance d’un aménageur développeur français qui compte à son actif de nombreux sites comme le quartier de la Défense, à Paris.