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Affaires

Le nouveau terminal de l’aéroport Mohammed V sera prêt dans trois mois

Il portera la capacité totale de l’aéroport à 10 millions de voyageurs au lieu de 4 millions actuellement.
10 nouveaux postes de stationnement pour les avions et un parking pour 1 200
véhicules sont prévus.

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Le terminal III de l’aéroport Mohammed V sera prêt fin 2006. Il portera la capacité totale de l’aéroport à 10 millions de voyageurs contre 4 millions aujourd’hui. Cet espace de 60 000 m2 a nécessité un investissement d’un peu plus d’un milliard de DH. L’infrastructure comprend des aires départ et arrivée, des salles de pré-embarquement et d’embarquement et des surfaces commerciales. Il sera doté de 28 portes télescopiques, de détecteurs d’explosifs et de portiques à rayons X… Côté logistique, le terminal comprendra 10 postes de stationnement d’avions et, à l’extérieur, un parking pour 1 200 véhicules. Parmi les innovations annoncées, l’équipement des verrières en panneaux solaires, la séparation totale des flux arrivée et départ, un contrôle de sûreté des bagages intégré au convoyage.
On annonce du côté de l’Onda (Office national des aéroports) que, dès l’entrée en service du nouveau terminal, une opération de rénovation de l’aérogare actuelle, le terminal I, sera lancée.

La spécialisation des terminaux par grandes destinations n’est pas encore décidée
Notons au passage que le terminal II – auparavant réservé aux seuls vols programmés pour le Haj -, qui a été rénové, est aujourd’hui opérationnel sur toute l’année et est dédié aux vols à destinations de l’Amérique du nord et quelques départs sur une partie de l’Europe. En fait, les exigences américaines en matière de sécurité étant spécifiques, il a été décidé d’ouvrir ce terminal pour désengorger l’aérogare actuelle. Autrement, on aurait eu, explique-t-on à l’ONDA, des formalités à deux vitesses, ce qui aurait pour effet de générer des difficultés de gestion des flux.

Par ailleurs, lorsque le chantier sera totalement achevé, on n’exclut pas, à l’Office des aéroports, la spécialisation des terminaux par régions du monde, à l’instar de ce qui se fait dans les aéroports européens, même si l’on souligne que la gestion actuelle restera en vigueur pour longtemps encore.