Affaires
Le Maroc à plein gaz
La junior britannique Predator Oil & Gas, détentrice de la licence de Guercif, a lancé il y a quelques jours le forage du troisième puits (MOU3).

La junior britannique Predator Oil & Gas, détentrice de la licence de Guercif, a lancé il y a quelques jours le forage du troisième puits (MOU3). Les résultats intermédiaires sont encourageants. Interception d’un sable en surpression de 11mètres d’épaisseur, peu profond, à 339 m, de bonne qualité, non identifié précédemment et un deuxième sable mince a été rencontré à 750 m.
Traduction : ce sont de bonnes nouvelles, d’autant que l’opération n’a pas encore atteint la profondeur cible. Le marché n’a d’ailleurs pas tardé à réagir. Les actions ont grimpé en flèche suite à la découverte de «gaz substantiel en surpression peu profonde», commentent les spécialistes.
Aucun détail sur les réserves estimées. On sait néanmoins que les ressources prédites pour le premier puits (MOU1) s’élèvent à près de 8 milliards de mètres cubes. Ce qui n’est pas rien, mais cela ne fait pas du Maroc un grand producteur. Cependant, combiné aux réserves découvertes à Tendrara et au large de Larache, on peut en avoir, selon la ministre de l’Énergie, pour au moins 20 ans de consommation, à condition que l’exploitation des ressources soit bien gérée.
La ministre vient d’ailleurs de parapher un accord avec la Société financière internationale. Objectif, mettre à jour la feuille de route nationale du gaz naturel. Pendant ce temps, à Tendrara, Sound Energy négocie un accord avec Calvalley pour la cession de 40% du permis. Le deal lui permettra de disposer de fonds propres de près de 48 millions de dollars, nécessaires à la poursuite du plan de développement du projet. A ce jour, les travaux de construction de l’unité de liquéfaction avancent.
