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Le marché publicitaire peu dynamique en ce début de Ramadan

Les budgets publicitaires ont connu une nette baisse. La télévision s’accapare plus de la moitié des investissements, alors que la presse se contente de 6% de parts de marché.

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Comme attendu, les investissements publicitaires ont baissé en ce début du mois de ramadan. Sur la première dizaine du mois, correspondant à la période du 23 mars au 1er avril 2023, ils ont représenté 394 MDH, en régression de 3,2% par rapport à la même période de l’année précédente, selon les chiffres d’Imperium.

Fait révélateur du manque de dynamisme du marché publicitaire, la télévision enregistre une baisse de 13,6%, mais tout en absorbant 56,4% de part de marché. L’affichage, quant à lui, reste stable (+0,2%), avec une part de marché de 19%, suivi de la radio qui enregistre une hausse de 13,7 %, soit 12,5 % de part de marché, suivie du digital, qui connaît une augmentation de 9,1% (6,1 % de part de marché). Enfin, la presse enregistre une hausse de +139,4 %, soit 6% de part de marché.

Dans le top 5 des secteurs qui ont le plus investi en cette première dizaine de ramadan, on retrouve l’alimentation (+6,2% par rapport à 2022), les télécommunications (-12,4%), la banque-assurance (-16,3%), les boissons (+23,5%) et le BTP (-21,7%).

Si les budgets publicitaires connaissent une nette baisse en valeur, la présence d’annonceurs lors de cette période du ramadan a augmenté par rapport à 2022. Ils ont été 990 annonceurs à investir dans la publicité contre 726 en 2022. Fait marquant, c’est la télé et la presse qui ont vu le plus augmenter le nombre de leurs annonceurs, avec respectivement 4 et 284 annonceurs supplémentaires ayant communiqué sur ces médias.