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Le GPL, une alternative en milieu rural

Pour promouvoir cette source d’énergie, un séminaire a été organisé du 24 au 26 mai à Marrakech.

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«L’utilisation du GPL comme source d’énergie en milieu rural : un défi majeur », c’est le thème du séminaire ouvert lundi 24 mai, à Marrakech, par Mohamed Boutaleb, ministre de l’Energie et des Mines. Organisé conjointement par ce département ministériel, le PNUD (Programme des Nations Unis pour le développement) et l’association mondiale des GPL, cette rencontre, clôturée mercredi 26 mai, a été une occasion pour les participants d’échanger leurs idées sur les solutions concrètes à mettre en œuvre pour promouvoir l’utilisation du gaz en milieu rural et péri-urbain. M. Boutaleb a souligné, lors de la séance d’ouverture, que «le Maroc accorde une importance particulière à l’énergétisation du monde rural, notamment à travers l’électrification des foyers et la diffusion des GPL dans ces communes». Ce souci s’est traduit par une stratégie destinée à assurer un développement durable du secteur énergétique qui satisfasse les objectifs de garantie d’approvisionnement et de généralisation de l’accès à l’énergie. Toutefois, cette stratégie prend en considération la sauvegarde de l’environnement à travers la promotion de technologies énergétiques propres. On peut citer, entre autres, le développement de l’utilisation des GPL (objet du séminaire), l’introduction du gaz naturel, la promotion des énergies renouvelables et la mise à niveau des spécifications des produits et des normes des équipements énergétiques.
A un moment où le réchauffement de la terre inquiète les décideurs avertis, cet engagement à contribuer à une gestion rationnelle des sources d’énergie ne pouvait pas passer inaperçu auprès des conférenciers. Certains ont mis l’accent sur la préservation de l’environnement qui passe aussi par la limitation de l’utilisation du bois comme source d’énergie, particulièrement en milieu rural. A ce niveau, le GPL constitue une alternative.
D’ailleurs, au Maroc, cette matière a connu une évolution soutenue, favorisée par sa forte pénétration en milieu rural, l’accroissement démographique et l’évolution du niveau de vie. Aujourd’hui, le pays consomme 6,7 millions de tonnes de produits pétroliers, dont 1,34 million pour le GPL, alors que la consommation de butane se monte à 1,226 millions de tonnes. Pour mesurer la distance parcourue, on notera que ce produit représente18 % de la consommation des produits pétroliers, contre seulement 6% en 1980. Aujourd’hui, 20 distributeurs et plus de 500 dépositaires travaillent dans le secteur.
Mohamed Boutaleb a par ailleurs insisté sur la sécurité qui a fait l’objet d’une charte signée en octobre 2003 par plusieurs sociétés gazières