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L’autrichien Rohrer réduit sa participation dans sa filiale marocaine au profit d’un actionnaire marocain

Rohrer Maghreb vient de porter son capital à  4 MDH. L’ex-maison mère ne détient plus que 15% du capital, le reste est détenu par Hassane Zirite, propriétaire de Somrape. Créée en 2007, cette société basée à  Mohammédia est spécialisée dans le nettoyage industriel et l’échafaudage.

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Rohrer Maroc 2012 07 13

Cinq ans après son implantation au Maroc, l’autrichien Rohrer se désengage presque totalement de sa filiale marocaine. En effet, La Vie éco a appris que ce groupe basé à Proleb (ville du land de Styrie) et spécialisé dans plusieurs métiers dont les travaux de nettoyage industriel, d’échafaudage et d’isolation thermique a opté pour une large dilution de sa participation au sein de son ex-filiale Rohrer Maghreb, et ce, au profit de son partenaire marocain, Hassane Zirit.

L’opération a eu lieu à l’occasion d’une récente recapitalisation de l’entité marocaine créée en 2007 et basée à Mohammédia, ayant porté son capital de 100 000 DH à 4 MDH et à l’issue de laquelle la part du groupe autrichien est tombée à 15% du capital. Il faut dire que Rohrer Maghreb, unique entité du groupe Rohrer en Afrique jusqu’à ce jour, n’a pas connu un développement soutenu malgré sa présence sur des créneaux où la demande industrielle n’est pas faible (nettoyage, échafaudage…). Sans compter que l’ex-maison mère, qui emploie plus de 1 200 personnes à travers onze pays (dont 10 européens), s’est tournée vers de nouveaux marchés européens qu’elle considère plus stratégiques, dont la Turquie et la Finlande notamment.

Les hommes d’affaires autrichiens s’intéressent toujours au Maroc malgré tout

Quant au nouvel actionnaire majoritaire, il ne manque pas de projets de développement pour Rohrer Maghreb, en totale synergie avec ses autres activités de sablage, peinture industrielle, étanchéité, fumisterie industrielle et échafaudages logées dans les entités opérationnelles du groupe Somrape que sont, outre Rohrer Maghreb, UL Maroc et Isofu dont il a pris le contrôle en 2010.

Rappelons que les entreprises autrichiennes présentes au Maroc se comptent sur les doigts d’une main. Mais depuis quelques mois et notamment dans la foulée d’une mission menée par une importante délégation d’hommes d’affaires et de responsables autrichiens à Casablanca, en octobre 2011, un regain d’intérêt pour le Maroc semble se préciser. En témoigne l’investissement lancé, en début 2012, par l’équipementier automobile Hirschmann.