Affaires
La CFCIM, un moteur des relations économiques entre la France et le Maroc
Avec ses 4 000 inscrits, elle est la plus importante Chambre française à l’étranger en nombre d’entreprises adhérentes. Etudes de marché, assistance à la création d’entreprises, hébergement de sociétés, organisation de salons, formation…, elle propose une multitude de services.

La Chambre française de commerce et d’industrie au Maroc (CFCIM) fête son 100e anniversaire ! A cette occasion, une cérémonie a été organisée, le 31 octobre dernier, à la Résidence de France à Rabat. C’est le 23 juin 1913 que furent créées, par arrêté résidentiel, les deux premières Chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture françaises, à Casablanca et Rabat. Quant à la CFCIM, dans sa forme actuelle (un statut d’association privée de droit marocain), elle vit le jour officiellement le 13 novembre 1960 à Casablanca. Depuis, elle œuvre avec efficacité et continuité à l’approfondissement des relations économiques et commerciales entre la France et le Maroc, tenait à expliquer Charles Fries, ambassadeur de France au Maroc.
Deux autres parcs industriels projetés à Settat et Berrechid
Des relations qui demeurent «basées sur les liens d’amitié entre les deux pays, et ce, indépendamment de la majorité au pouvoir en France», commente, pour sa part, Pierre Moscovici, ministre français de l’économie et des finances. La CFCIM est aujourd’hui au premier rang des 111 Chambres de commerce et d’industrie françaises à l’étranger (CCIFE) en nombre d’entreprises adhérentes avec 4 027 inscrits, soit 13% de l’ensemble des adhérents du réseau des CCIFE à fin 2012, et dont environ 80% sont à capitaux totalement ou majoritairement marocains. Parmi ces entreprises, 49% sont des entreprises de services, 29% opèrent dans le commerce et 22% dans l’industrie. Elles bénéficient d’une gamme diversifiée de prestations : études de marché, assistance à la création d’entreprises, hébergement de sociétés, organisation de salons professionnels, etc. La Chambre dispose aussi d’un espace de services de l’OMPIC, d’un service de récupération de la TVA payée en France, ainsi que d’un centre de médiation. A cela s’ajoute l’aide apportée aux PME et entreprises de taille intermédiaire françaises qui souhaitent exporter et s’implanter au Maroc, ainsi qu’au développement des sociétés marocaines, dans le cadre de leurs démarches à l’international. La CFCIM se distingue également des autres CCIFE par ses parcs industriels situés à Bouskoura et Ouled Salah, ainsi que par son campus de formation (Ecole française des affaires, ESC Toulouse, Centre de formation des entreprises) à Aïn-Sebaâ. Pour l’avenir, un parc sera ouvert à Settat et un écoparc, qui sera certifié Haute qualité environnementale, à Berrechid. A terme, les quatre parcs industriels devraient contribuer à l’installation d’environ 500 entreprises et à la création de près de 25 000 emplois directs. La CFCIM ambitionne également de doubler, au cours des cinq prochaines années, le nombre d’étudiants sur son campus d’Aïn Sebaâ.
