SUIVEZ-NOUS

Affaires

La Banque Populaire fait le forcing sur le marché de l’entreprise

Elle lance «Business Project», offre destinée à accompagner toutes les étapes de la vie de l’entreprise.

Publié le


Mis à jour le

Une économie forte, c’est d’abord des entreprises dynamiques sur leur marché intérieur et conquérantes à l’étranger. Mais encore faut-il qu’elles aient les moyens de leurs ambitions, en particulier du point de vue financier. Du côté du Groupe des banques populaires, on entend désormais ouvrir très largement cette voie. Cela s’est traduit par le lancement, vendredi 3 février, d’une nouvelle approche de la relation Banque entreprise baptisée «Business Project». En présence de plusieurs hauts cadres du groupe et des décideurs privés et publics, le président du groupe, Noureddine Omary, a décliné, dans un langage commercialement offensif, les différents pans de la nouvelle démarche. Il a expliqué que le concept est basé sur plusieurs axes majeurs à savoir le re-engineering de la filière métier dédié à l’entreprise ; l’enrichissement de l’offre par des produits et services novateurs, la mise en place d’une nouvelle politique de tarification ainsi qu’une organisation dédiée avec des structures appropriées, des compétences et expertises adéquates et des espaces adaptés.

Prérogatives élargies pour le réseau
Les nouveaux produits et services de même que les nouveaux tarifs seront communiqués dans les tout prochains jours. Pour ce qui est de l’organisation, le groupe s’appuie sur une structure décentralisée constituée des BPR (Banques populaires régionales), des succursales et des agences, lesquelles auront des prérogatives très élargies.

L’idée centrale est d’accompagner l’entreprise dans toutes les étapes de sa vie. En phase de création et d’expansion comme pour une externalisation ou une décision de se développer à l’international, la banque promet une offre adaptée, sous forme de package. Selon Jalil Sebti, directeur marketing en charge du marché des entreprises & institutionnels, qui a piloté le projet, «c’est la première fois qu’une banque de la place conçoit une offre aussi pertinente parce que non parcellaire». L’attrait de l’offre ne sera cependant prouvé que par la réaction positive du marché. Mais, avec des fonds propres de l’ordre de 11 milliards de DH à fin septembre 2005, des ressources avoisinant 100 milliards et une expertise avérée dans le domaine de l’entreprise (65 % des crédits), la banque à largement les moyens de faire mouche.