Affaires
Idmaj Sakan démarre son activité
Dotée d’un capital de 20 MDH, son tour de table comprend, entre autres, l’Etat et la CDG.
11 opérations seront lancées en 2006, 13 autres démarreront
en 2007.
La société Idmaj Sakan, créée dans le cadre de l’INDH (Initiative nationale pour le développement humain) pour gérer le programme d’éradication des bidonvilles de Casablanca, est désormais opérationnelle. Lors de sa première réunion, le conseil d’administration a déterminé la contribution de chaque actionnaire. Sur un capital de 20 MDH, l’Etat a mis dans la cagnotte 7 millions, Al Omrane 2,9 millions, la Caisse de dépôt et de gestion 2,1 millions, la Région du Grand Casablanca, le Crédit immobilier et hôtelier (CIH) et la Banque centrale populaire (BCP) 2 millions chacun. L’Assemblée préfectorale et le Conseil de la ville ont contribué pour un million de DH chacun. Tous ces organismes siègent naturellement au conseil d’administration qui continuera d’être présidé par le wali du Grand Casablanca, en plus de l’Agence urbaine et de la Lydec, en tant qu’opérateurs impliqués par diverses conventions dans le cadre de l’INDH. Le conseil a aussi installé dans ses fonctions le directeur général, Abderrahmane Ifrassen, qui vient de la société Al Omrane. Un budget de fonctionnement de 2,7 MDH a été alloué pour l’année 2006.
30 300 ménages seront relogés d’ici 2012
S’agissant du plan d’action, 11 opérations seront mises en chantier en 2006. Elles touchent 6 621 ménages dans 8 préfectures sur 11, avec un coût global de 349 MDH, financé en grande partie par le FSH (Fonds spécial de l’habitat). Le programme prévoit aussi la mise en étude de 13 autres opérations touchant 19 928 ménages, pour un investissement global de 765 MDH. Ces chantiers démarreront en 2007 et devront être achevés en 2009.
Par ailleurs, Idmaj Sakan devra gérer un programme plus vaste de lutte contre les bidonvilles qui toucherait quelque 30 300 ménages destinés à être relogés d’ici 2012 dans le cadre de la dernière tranche du programme de résorption des bidonvilles. Pour rappel, 10 % de la population du Grand Casablanca, soit 82 000 ménages représentant 400 000 personnes, vivent dans des bidonvilles. Théoriquement, à l’horizon 2012, Casablanca ne devrait plus avoir de bidonvilles.
